Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)
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SUBSTANCES MINÉRALES. 458 il sera facile de calculer la diminution de volume qui résultera de ce changement. En effet, le rapport du volume primitif au volume nouveau est le même que celui de la hauteur H d'un triangle
équilatéral à la hauteur d'un tétraède régulier, dont les arêtes sont égales aux côtés du triangle R :
on aura donc H
2
RIA-et FI
- donc la
V3 2 h diminution de volumeH- -- -31AL=..o,9432. Cette coïncidence avec le rapport trouvé par l'expérience est réellement remarquable, et il serait à désirer que l'on fît des expériences analogues sur d'autres .espèces.
Les minéraux qui ne présentent pas le phénomène de l'incandescence, n'augmentent pas de densité par la calcination.
En résumé , la formule de la gadolinite est et la formule de l'orthite , de l'allanite et de
la cérine est 2 -14 Si+ 3R3S; la nature de chaque espèce est indiquée par le tableau suivant.
.... .
, . . . Orthite. renferme de R: n'est que de l'alumine FYitria. . . R est de l'alumine et de l'oxyde ferrique. Orthite d'Yterby. _ ) soluble dans les acides. Allanite du Groënlanl et de Joture-fjeld line renferme R: est de l'alumine insoluble dans les acides Allanite de Snarurn, pas d'Yttria. B est de l'alumine et de l'oxyde ferrique. Cérine.
Jusqu'ici on n'a rencontré ces minéraux que dans l'hémisphère boréal, et ils appartiennent aux roches des formations les plus anciennes du globe.
comme on admet que ces roches ont été originairement à l'état de fusion et sous une énorme pression, il paraît étonnant, au premier aperçu,
EXTRAITS.
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que les minéraux qu'elles renferment ne soient pas constitués à l'état du groupement moléculaire le plus intime ; mais il est probable que cela tient
à l'extrême lenteur du refroidissement que ces roches ont éprouvé. Quant à la seconde modification de l'allanite, qui ne présente pas le caractère de l'incandescence, on peut croire ou qu'elle a été
refroidie brusquement, ou qu'elle s'est trouvée soumise à l'action d'une haute température, postérieurement à sa solidification.
33. Analyse de l'ALUNITE de Beregszasz en Hongrie; par M. P. Berthier. L'alunite de Beregszasz a déjà été analysée par Klaproth ; mais cette analyse étant très-ancienne , on ne peut la regarder que comme approximative. Ce minéral est en masses à structure sensible-
ment cristalline, mais criblées de cavités irrégulières , comme les matières tufeuses. Ces cavités sont le plus souvent tapissées de cristaux trèspetits , niais brillants, et dont on peut aisément reconnaître la forme, qui appartient à un rhomboïde très-voisin du cube. Les masses sont çà et là colorées par du peroxyde de fer, qui s'y trouve disséminé irrégulièrement et en très-petites parties, On y voit aussi un assez grand nombre de grains amorphes de quartz hyalin , dont quelques-uns atteignent la grosseur d'un poids , mais qui pour la plupart sont fort petits. L'eau n'enlève absolument rien à l'alunite crue. L'acide muriatique n'en sépare que l'oxyde de fer; l'acide sulfurique étendu ne l'attaque pas sensi-
blement non plus ; mais, au contraire, l'acide