Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)
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SUBSTANCES' IINÉP.ALES.
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que l'alunite naturelle est:ribsolurnent inattaquable par l'acide muriatique , tandis qu'après qu'elle a subi tue faible calcination , non-seulement elle devient aisément soluble dans cet acide, mais même que l'eau en sépare de l'alun avec une grande facilité. Il faut nécessairement reconnaitre ici un cas d'isomérie .et admettre que la chaleur change complétement l'arrangement moléculaire qui existe entre les éléments constituants de ce minéral dans son état naturel. Si on ajoutait à un atome d'alunite , préalablement moulue ainsi que l'a proposé M. Cordier, 2 atomes de sulfate acide de potasse, c'est-à-dire, environ 6o pour i oo , et que l'on chauffât le mélange avec les précautions convenables ; le tout se convertirait en alun- et deviendrait eomplétement soluble dans l'eau ; et alors 'oc, parties d'alunite produiraient environ 250 p. d'alun cristallisé. 34. Sur la CHLOROPRYLLITE, par M. Jackson. (Améric. Journ, , t. 41 , n° 2.)
On a trouvé ce minéral près de la mine de Neal , dans les États-Unis. Il se présente en prismes
à 6 pans réguliers, courts ou tabulaires , et disposés en formes de feuilles ou en colonnes. Il est couleur de feuille, sa poussière est d'un blanc ver-
dâtre très-pâle. Il raye le verre, et il est rayé par le canif. Sa pes. est de 2,705. Il ne se fond qu'im-
parfaitement au chalumeau. M. Witteney l'a trouvé composé de Silice
0,45'200
Phosphate d'alumine.
0,27600 0,09600 0,08256 0,04400 0,03600 0,01644 1,00000
Magnésie.
Protoxyde de fer Protoxyde de magnésie. . Eau Potasse et perte
EXTRAITS.
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35. Mémoire sur les KAOLINS, par MM. Brongniart et Malaguti. (Arch. du Muséum, 1841.)
On a commencé dans ce travail par porter son attention sur la composition chimique des feldspaths dont le gisement, étant bien connu, pouvait permettre de faire un rapprochement entre leur composition et celle de certains kaolins qui, par leur position géognostique paraissent. en dériver. Le procédé pour les analyser consiste à les
attaquer par l'acide fluorhydrique, et à déter-
miner la silice par un traitement spécial fait avec un mélange de carbonate de soude et de carbonate de potasse.
Le tableau (n° 'A) renferme les résultats de l'analyse de huit feldspaths très-bien caractérisés. Sur ces huit feldspaths il y en a sept qui ont sensiblement la même composition ; il n'y a que le feldspath n° 6 (celui de dixon-place) qui présente une composition différente. Si l'on compare le tableau de la composition des kaolins (n° 1B) dont les gisements paraissent être identiques avec ceux d'une grande partie des feldspaths analysés, on verra que cinq sur six présentent la même formule définitive, et que le sixième
qui donne une formule définitive particulière se trouve précisément avec un feldspath d'une composition.toute particulière. Quelle que soit donc la composition absolue du kaolin, on voit jusqu'à présent qu'elle est uniforme dès que la source dont il dérive est la même.
L'analyse du feldspath altéré pouvait présenter beaucoup d'intérêt. On a été assez heureux pour s'en procurer trois, provenant l'un de Ceylan,