Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)
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SUBSTANCES MINÉRALES.
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EXTRAITS.
turc est tantôt grenue et tantôt fibreuse et radiée absolument comme celle de la bustamite. Il provient évidemment de la décomposition spontanée de ce minéral ; il est mélangé, d'une manière irrégulière, de chaux carbonatée à grandes lames etde quartz ,niais on n'y aperçoit pas la moindre trace de bustamite. On. en a analysé un morceau à structure radiée, homogène en apparence, niais qui cependant était pénétré de chaux carbonatée d'une manière invisible. En le traitant par l'acide acétique, il y a eu vive effervescence, tout le carbonate de chaux s'est dissous, et le manganèse n'a été aucunement attaqué. Le résidu desséché a pesé 0,79 , d'où carbonate de chaux 0,21. La partie manganésienne ainsi purifiée, laisse dans l'acide muriatique un résidu blanc, en partie
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près pur. Tout porte à croire que la cause qui a opéré la décomposition de la bustamite est l'action lente, niais continue et longtemps prolongée,
de l'eau atmosphérique chargée d'air et d'acide carbonique ; mais en outre il doit être nécessaire que cette action soit secondée par quelques circonstances particulières, puisque le minéral est resté intact dans certaines parties du gîte, tandis qu'il a été complétement décomposé partout ailleurs. Ces circonstances ne nous sont pas encore connues.
J'ai fait un examen spécial de la partie compacte noire du minerai. Après l'avoir triée avec un très-grand soin, je l'ai traitée par l'eau régale, qui
en a séparé le carbonate de chaux et les pyrites, sans l'attaquer aucunement ; et je l'ai soumise en-
gélatineux, et en partie grenu ; elle donne à
suite aux expériences suivantes J'en ai grillé une certaine quantité à la chaleur du blanc naissant ; elle a perdu peu à peu sa couleur
l'analyse
elle est devenue d'un rouge brique peu foncé. J'en
60,54 0,226 0,035 0,025 0,060
noire, sans qu'il y ait combustion apparente, et
On voit par cette analyse que la décomposition de la bustamite a été complète , et que, en même
ai fondu 5 gr. au creuset d'argent, avec 15 gr. de potasse ; la matière a pris promptement une grande liquidité, et pendant un certain temps il s'en est dégagé çà et là quelques filets d'un gaz inflammable qui était probablement de l'oxyde de carbone. La masse refroidie était d'un brun peu foncé ; délayée dans de l'eau, elle a donné une liqueur absolument incolore, qui renfermait
paru également ; niais il est probable que c'est le reste de cettetchaux qui a donné naissance au carbonate que l'on trouve disséminé dans le résidu en particules indiscernables. Ce résidu est de l'hydrate de peroxyde de manganèse , ou -made, à peu
une grande quantité de silice et pas autre chose. Le résidu bien lavé a fait gelée avec l'acide mariatique, en donnant lieu à un grand dégagement de chlore, et l'on a trouvé dans la liqueur beaucoup d'oxyde de manganèse une proportion moindre de chaux et une très-petite quantité d'oxyde de fer, sans autres substances. Ces faits prouvent que
Oxyde rouge de manganèse. Oxygène et eau.
Peroxyde de fer. ...... Silice gélatineuse Quartz blanc
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1,000
temps, la presque totalité de la silice en a été enlevée ; une grande partie de la chaux a dis-