Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)

615 jours, la Sicile, ravagée tour à tour par les guerres DES CALABRES ET DU NORD DE LA SICILE.

6JA.,

SUR LES GITES MÉTALLIFÈRES

leniard de la Sicile? L'histoire apprend, au con-

tre'r?reque Gélon lit construire dans Syracuse, au fnoyeli'des dépouilles des Carthaginois vaincus à laltiatfille d'Himère, un temple magnifique en l'honneur de Cérès et de Proserpine.

On ne saurait guère admettre non plus, que, durant les guerres terribles qui amenèrent la deetriktion d'Agrigente ( aujourd'hui Girgenti ), defS4linunte et d'Himère , sous un Annibal et un

Irnifeon, les Siciliens des villes les plus florissantes dàlOrs eussent cule temps d'exploiter des mines,

ôf)ératireéxigeant toujours de la paix et de la tranquillité. CAtzérvipar ces motifs qu'on eût pu travailler rcirw,de Messine, qui fut détruite jusque "l' au X claiesêiqoifdements vers l'an 397 avant JésusClitist? Certes, si des mines eussent été en activlié`en des lieux où sont actuellement Fondachelli etiNdvara, Imilcon , qui fut obligé de faire le tour cliel'Etna pour rejoindre Syracuse et éviter l'énorme coulée descendant jusqu'à la mer, à l'emWiletire du fleuve Onobola, depuis Alcantara, n'dielfià manqué, en séjournant aux environs de Titeteanromenium ), de rançonner les mi-

net les auteurs nous eussent narré ces faits aVé'cirdéfgrànds détails.

'--db%Vegt pas au milieu des massacres commis pages- Mamertins à Messine, ou pendant les guerres de Pyrrhus , qu'on put songer à ouvrir des

tràfetirà6hterrains. Plus tard l'intervention des Rtikeàle, !;e9tii. Appius Gandins, bouleversa de redieteAtle fri'ôrd de la Sicile; au sud, mêmes

perturbations sous Amilcar Barca, père du grand Annibal, 243 ans avant Jésus-Christ. Depuis la deuxième guerre punique jusqu'à nos

civiles et les invasions successives des Vandales, des Goths , des Sarrazins, des Normands, deS-ea..talans, des Espagnols et des Français, ne trouva jamais assez de repos pour se livrer à des traite-

ments métallurgiques un peu suivis. Disons donc avec M. Ferrara , et contrairement à l'essai statistique publié en 1810 par MM. Ortolani et Schmaltz(1) , que si les anciens Siciliens

furent propriétaires de grandes richesses, ils les durent plutôt au commerce activé par la position de leur île si heureusement située, pour une na-

vigation de transit, entre l'Asie, l'Afrique et

l'Europe.

Ce n'est qu'après 1720, lorsque la Sicilefut

concédée à l'empereur Charles VI, qu'il faut ver chercher des travaux de mines dans l'antiqUe,M, canie. Charles VI envoya à cet effet des mineure) habiles nés dans les contrées minéralogiques, lemagne , et on entreprit, vers le mois de févpier,

1728, l'extraction des minéraux que les esai avaient signalés comme des plus riches.

Des manuscrits que j'ai trouvés à Fitunedimit déclarent que le travail fut délaissé àçlgticee:11 prises différentes, les premiers directeueleemr sans cloute mal établi leurs comptes,de reVierrte puisque les minerais étaient exportée;, doublaient la pointe d'Italie, pour être débarqués stirlà,xiive opposée de la mer Adriatique, et ensuite trime:II

.friurg

portés à Buda , où on les fondait. La cour de Vienne soupçonnantqueriPeingqi Jean-Antoine Trescier ,manquait nécessaire pour conduire à bonne fin cee.,41-tregyM31 -

(I) Palerme, 1816)page22 et21 sl,?,1111141