Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)
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SUR LES CITES ig.t:.TAL.LivÈrces.
Parti taires et les mines de Mangiaméli, on parcourt une série schisteuse, mais de schistes plus franche-
ment argileux, recouverts en quelques points de conglomérats que je considère comme appartenant au terrain crétacé ou à la base du terrain tertiaire. Beaucoup de recherches ont été faites et sont encore connues sous les noms de Mangiaméli , Buccolo et San-Paolo. La galerie de Mangiaméli, distinguée aussi sous le nom de Saint-jean-Baptiste, n'a pas fourni de meilleurs résultats que les autres qui ont été du reste-poussées peu avant: La galène, pauvre en argent, y était trop disséminée, de même
que le cuivre pyriteux. Outre ces inconvénients, les contrées dénommées sont éloignées de tout, presque inabordables et en. grande partie déboisées.
N" 17 et 18. Plus près du village de Limina ,
otravailla, à la même époque, sur des veines estlouest dont deux se trouvaient sur le territoire de la chapelle San-Filippo , tandis que les autres avaient été baptisées du nom de la reine Amalia. N" 19 et 29. M. l'ingénieur en chef Juncker et moi avons examiné d'autres veinules de galène saut dans les schistes talqueux sans consistance du sol de Rocca-Fiorita, comme aussi dans ceux de la contrada Crapanara ou Trapanara. La direction de la bande mince de galène qu'on observait clans cette localité au 19 octobre 184o avait aussi direction E. 0 et pente 45° N. N" 21 et 22. Considérant toujours Fondachelli comme centre d'excursions, on peut se porter facilement._:,sur Antillo et le revers de Mandanici , en passant par- Perso del Pilière ou Rocca di Paolo, par Castelletto et de là par Foli Pozzo. Toutes ces contrées sont formées de schistes talqueux ou argi-
DES CALAIMES ET DU NORD DE LA SICILE. 641
leux presque toujours extrêmement plissés sur une
petite ou sur une grande échelle, de sorte qu'il est véritablement impossible de saisir des oriente-
nients généraux. Le quartz métallifère forme de temps à autre des feuillets si continus avec ceux des schistes qu'ils en suivent toutes les sinuosités et les dessinent en festons dentelés.
Pizzo di Polo est le centre de roches pyroïdes contre lesquelles s'appuie le groupe schisteux qu'on voit encore s'étendre au loin et qu'on suit sans interruption jusqu'à Antiilo et très au delà. De temps à autre seulement des, bancs de schistes graphiteux interrompent une unifemité désespérante pour le géologue qui parcourt ces pays déserts. Les deux galeries anciennes sont situées .datis la Contrada delle Grotte, au territoire Paolo
elles ont eu pour objet la recherche de quelques rares rognons de cuivre pyriteux qui devaient avoir à peu près la direction N.E.S.O.,si l'on en juge par celle des galeries. D'après un respectable ecclésiastique, très-âgé, qui tenait ces documents de son père, il p.araitrait qu'on a, tiré une certaine quantité de galène de la Contrada Sperone, voisine aussi du village d'An-
tillo. Aujourd'hni toute la montagne-s"est affaissé e pe ces parages, jusqu'à son embouchure, le FiumegAgro présente des é tudesfort intéressantes de dislocations et d'atterrissements. On rencontre aussi deux exemples de véritables grauwackes alternant avec les schistes, l'une derrière le moulin del Ponte, l'autre sous l'ancienne abbaye ruinée. N°23. Rocca Lurriera connu depuis longtemps
en Sicile pour les mines d'Alun (t) renferme Le minerai d'alun de Rocca-Luniera .;lanalyse par