Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)

DES FOURS A PUDDLER.

EMPLOI DES FLAMMES PER'DUES 684 dière. Lorsqu'on fait 'asser la flamine sons celle-ci on supprime lerégistre r r, et les ouvriers se ser-!'-1 vent des'régulateurs r' r', placés à la sortie dés car-1

sont toujours prêts à fonctionner et on les ouvre pour la mise en feu; les puddleurs augmentent l'échappement de leurs fours de manière à avoir un tirage suffisant. Ces changements se font habituellement lorsqu'on arrête l'usine pour réparation, après trois semaines de travail ; cependant il est arrivé plusieurs fois que l'on a été forcé , par manque d'eau, de passer du travail à l'eau à celui de la vapeur

neaux de la chaudière. Par cette disposition,

Emploi

de l'appareil.

quand on ferme les registres r' , la flamme ou la fumée remplit les carneaux et chauffe la chaudière' sans interruption, tandis que si les registres avaient été placés à la sortie du four à puddler, il y aurait eu interruption dans le chauffage de la chaudière, pendant tout le temps de leur fermeture, qui dure' 7 à 8 minutes par charge de fonte. Lorsque les eaux suffisent pour les trains de laminons, on arrête la machine à vapeur des cylindres dégrossisseurs ; dans ce cas les fours ne Chauffent pas la chaudière, et la flamme Ipasse directement clans la cheminée. Il suffit pour Made faire avec une brique de largeur une cloison 1 (14,. 1, 2 et 4) , qui intercepte la communication dès carneaux avec le bas de la -cheminée et l'échaFp

pendant la marche des fours ; dans ce cas on cesse

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peinent du four à puddler, et de fernier le registres r' r' qui empêchent l'air d'affluer des ,ear-1 neaux dans la cheminée; on rétablit les registres'j' en tôle r et P; comme le tirage est plus actif, tee( ouvriers règlent l'échappement de leurs fours -de' mailière à avoir une marche normale. Lorsqu'on veut chauffer la chaudière, on débouche la cloison 1, et oh pourrait se contenter de fermer les registres r r pour empêcher la flamme de passer directement dans la cheminée et la forcer à passer dans les carn,aux ; mais comme ces registres ne ferment pas hermétiquement et qu'ils sont exposés à brûler pendant le travail; on fait't une cloison horizontale n, fig. i et 4 ,tlans.,ka cheminée , à la hauteur de la voûte qui ecifidt;): la flamme sous les bouilleurs les registres r' ét r

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le feu pendant une demi-heure environ, le soir ou le matin, pendant que les ouvriers changent de tournée, et quand les changements de cloison sont faits, on pousse le feu pour chauffer le four et la chaudière ; il faut environ six heures pour avoir de la vapeur, et le travail du four à puddler est interrompu presque pendant tout ce temps ; c'est ordinairement quand il y a assez de vapeur que l'on reprend le travail du four. Quand on veut cesser de chauffer la chaudière pendant la marche des fours, il suffit de fermer les registres r' r', d'abattre la cloison n et de remettre les registres r r ; comme la cheminée est chaude, le travail n'est interrompu que pendant une heure environ; on ne rétablit pas de suite la cloison 1; la fermeture des registres r' et r', et le tirage direct de la cheminée étant suffisants pour forcer toute la flamme à passer dans la cheminée. Cette expérience a été faite dans le but de s'as-Expériences sur

surer :si une seule chaudière, chauffée par deux la production de fours, suffirait pour la Machine de 3o chevaux vapeur. fonctionnant par heure pendant environ 40 mi-

nutes, pour laminer le fer brut produit par 4 fois à puddler : la chaudière était neuve et n'avait pas encore été chauffée.