Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)
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EMPLOI DES FLAMMES PERDUES, ETC.
Report
6 150 fr.
SUR UN CUVELAGE
1 100
Exécuté aux mines de ricoigne (Nord);
1 350
Par M. EVRARD , Ingénieur civil, ancien élève de l'Ecole centrale des arts et manufactures.
Maçonneries du four, y compris les matériaux et la main-d'oeuvre.
Tuyaux, conduits de vapeur et d'alimentation de fer soudé, pompe d'alimentation, faits à Abainville TOTAL POUR LA CHAUDIÈRE.
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8.600fr
Le cuvelage dont on revêt l'intérieur des puits de mines est soumis à une pression considérable qui dépend de la hauteur du niveau naturel des eaux. Une colonne d'eau de 5o mètres exerce sur une surface d'un mètre de longueur et de 3o centimètres de largeur une pression de 15,000 kilogrammes. Une pièce du meilleur bois de chêne de 15 à 16 centimètres d'épaisseur soumise à un tel effort éprouve déjà une légère flexion. Si elle n'est point absolument saine dans l'intérieur, si elle présente des gelivures ou des roulures qui ne sont point toujours visibles à l'extérieur, elle est bientôt pénétrée par l'eau qui, s'introduisant avec toute sa pression dans l'intérieur du bois, prolonge comme par l'effet d'un coin les fentes déjà commencées. Le bois se désagrégeant de plus en plus, la flexion augmente et la pièce finit par se rompre. L'irruption des eaux vient quelquefois compromettre l'existence d'un puits qui a coûté plus d'une année de travail et une dépense de plusieurs centaines de mille francs. On conçoit facilement que la désagrégation du bois augmente en même temps que la flexion. Toute pièce qui vient à plier doit être remplacée immédiatement, car la rupture est imminente. Mais si on parvenait à maintenir chaque pièce dans l'état de flexion où elle se trouve amenée