Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)
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DANS LA METALLUROIE DU FER.
EMPLOI DE LA TOURBE
brication de la fonte; mais il est évident qu'il y aurait plus d'avantage à remplacer la tourbe par le charbon de tourbe ; si, à Ransko, on n'a pas
Frais spéciaux. Pour 7. quintal métrique de fonte.
0,8 d'oxyde anhydre f. Minerai Of.,231e q. soit à 0,38 434. k. 0,2 oxyde magnétique à0f.,981e q.m.=-0,196)
1,65 f.
Calcaire 23 k. à Of.,48 le q. Combustible. {Tourbe Ost,77 à 1r,34 le stère. Charbon 0s.l.,67 à 4.f.,40 le st. Main-d'ceuvre : 6 ouvriers Frais généraux. Frais de direction et d'entretien seulement. . Les autres frais généraux qui sont ceux résultant de l'intérêt du capital industriel et du fonds de roulement, peuvent être évalués
0,11 6,07
103 ,
2,93 0,35
2,30 9,01
.
Comparons ce prix de revient avec celui qu'on
obtiendrait si on travaillait au charbon de bois seulement et sans employer la tourbe.
h 1,65
Minerai 434 kil Calcaire 30 kil
0,14.
Charbon 1st.,25 . Main-d'oeuvre Frais généraux et divers
5,50 0,35 2,86
Prix de revient de 1 q. ni. fonte aJtell., deibois.
F,1,0,50
Par conséquent,, on voit que le bdieee résultant de l'emploi-Ale la tourbe est
le four-
,
neau marehe'bieh , environ de if', 431 Ur quintal métrique de fô-tW.'
.,,o
Le prix der-le-Vente de la fonte SU
.
trouvé que cet avantage fût assez grand pour qu'on dût employer le charbon de tourbe, cela tient sans doute à ce que la carbonisation était faite avec peu de soin et d'une manière inhabile. D'après des renseignements qui m'ont été com- schiakenwerth
n'uniques par M. Debette, il y a à Schlakenwerth, près de Carlsbad en Bohême, un haut-fourneau qui marche avec un mélange de charbon de bois 0,64
à 2 fr 17e
Prix de revient du q. m. de fonte brute.
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étant de
16 fran, le bénéfice total est pour l'uffi de 6 à 7 francs par quintal métrique de fonte. L'usine de Ransko fait voir qu'on. peut trèsbien se servir de la tourbe en nature pour la fa-
et de charbon de tourbe. Le minerai est composé d'hydroxyde de fer, d'oxyde magnétique, et de fer carbonaté lithoïde un peu pyriteux ; on y ajoute 13 p. ofo de calcaire, et le mélange a une richesse de 27 p. o/o en fonte. Le charbon de bois, qui provient de bois tendre, pèse 141 kilog. ; quant à la tourbe, on l'exploite sur les plateaux de l'Erzgebirge à plus de i000 mètres de hauteur, et son exploitation n'est guère possible que pendant deux mois de l'année. On la carbonise comme le bois en meules circulaires, et on obtient un charbon très-dense, ayant beaucoup
d'éclat, qui, en moyenne, ne contient pas plus de 5 p. ofo de cendres : le stère pèse 3oo L'analyse d'un échantillon de ce charbon de tourbe a donné à M. Debette :charbon fixe, 0,67; matières volatiles, o,3o ; cendres, o,o3. L'examen de ces cendres a montre qu'elles contiennent un
peu plus de o,006 de sulfate de chaux, le reste étant de l'oxyde de fer et de l'argile. Par fusion avec la litharge , on obtient 25 gr. de plomb : le pouvoir calorifique est donc élevé et de 25 x 230 = 5750 calories. Le haut fourneau a conservé les dimensions
Bohém,