Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)
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EMPLOI DE LA TOURBE
chet, il est comme precédemment. MM. Regnault et Sauvage ont déjà fait connattre (Voir Ann. des Mines , 3e série , t. X, p. 289) la disposition d'un des premiers appareils employés à Kcenigsbronn pour la.dessiccation de la tourbe; la dessiccation y est produite par un foyer spécial, et on peut ranger cet appareil dans la classe de ceux que nous venons d'étudier en dernier lieu. Je passe maintenant à la description des appaAppareils chauffésseulernent pair rei 1s qui sont chauffés seulement avec la chaleur de l" chai"' Per" perdue ; ils sont fort simples et consistent en cham-
bres construites à droite et à gauche du haut-
due,
(C)
fourneau, ayant la plus grande analogie avec les appareils (Ab) et (Act). Lafig.i 5, P1.2Y, en offre une coupe. Il faut observer qu'à la partie supérieure de la voûte, il y a simplement une cheminée sans canaux latéraux r, parce qu'ici la température étant plus élevée, la dessiccation se fait plus facilement; elle a lieu du reste par le renouvellement de l'air qui s'échauffe dans l'intérieur et s'échappe par en haut. Cet air arrive d'ailleurs par les joints de la porte qui sert au fondeur à aller surveiller la tuyère du haut-fourneau.
Du côté de la tuyère de gauche, il y a deux
chambres séparées l'Une de l'autre par un mur de briques; chacune d'elles estpartagée, au moyen de lattes et de solives, en deux compartiments, et a une cheminée. ces deux chambres peuvent recevoir 25.000 briquettes.
Du côté de la tuyère de droite, il y a trois
chambres ayant également chacune leur cheminée,
mais qui ne sont pas divisées en compartiments. On peut y charger 28.000 briquettes. La température, qui n'est pas aussi variable que
dans les autres appareils, dans lesquels on est
DANS LA MÉTALLURGIE DU FER.
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obligé de faire du feu, surpasse souven; 50,çlegré
Le chargement et le déchargement ,s.,e49.t,eqt d'après le procédé déjà décrit : en sept. jom,n peut vider complétement les sept chambres. 50uvent l'air qui se dégage n'est plus saturé de vapeur
d'eau au bout de deux jours. Le déchet est de 2 p. o/o : il est plus considérable que dans les autres appareils, à cause de la rapidité de la dessiccation, de laquelle il résulte aussi que la tourbe se fendille et se gerce. On voit que les procédés de Kcerrigsbronn, pour la dessiccation de la tourbe, diffèrent assez notablement de ceux qui sont généralement employés. Dans tous les appareils qui ont été décrits, la dessiccation est produite en faisant traverser la masse par un courant d'air chaud : tantôt, comme dans l'appareil (Aa), ce courant est d'abord horizontal, puis il va de haut en bas; tantôt, comme dans les autres appareils (Ab), B, C, il va de bas en haut.
La comparaison des résultats obtenus montre d'ailleurs que ces derniers appareils sont de beaucoup préférables, et ils livrent epioutreinne tourbe bien mieux desséchée que (Aa). Relativement à la constructionlebees fours de dessiccation il faut reinrquer qu'il st nécessaire que les murs extérieurs soient asez épais et construits avec soin, de manière à être i mperméables à l'air : car autrement, quand le feu se serait '
déclaré dans l'intérieur, il serait impossible de l'étouffer, ce qui amènerait un incendie. Il faut observer aussi que plus la tourbe est compacte, plus on doit conduire le feu avec précaution, surtout pendant la première partie de l'opération, parce que, autrement, les briquettes se fendillent, ce qui occasionne un déchet considérable.
Tome II, 1842.
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