Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)
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DANS LA MÉTALLURGIE DU FER.
EMPLOI DE LA TOURBE
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à réverbère de réchauffage, et enfin étiré en barres dans les cylindres fabricateurs.
De novembre i 84o à la fin de 1841, on a
passé 3.245'1.1'1..58 de fer puddlé, qui ont rendu 2,637 quintaux métriques de fer, avec 1.361.535 briquettes de tourbe de la qualité la plus compacte
et la mieux desséchée : par conséquent on voit que, dans ce travail, les consommations sont comme il suit
510 pointes=149 k.
Quand la tourbe est de bonne qualité, la consommation est moindre et se réduit à 497 pointes par quintal métrique de fer obtenu. Il résulte de ce qui précède, que les frais spé-
ciaux pour la fabrication d'un quintal métrique de fer, à la tourbe et au moyen des fours à réverbère, peuvent être établis à peu près de la manière suivante fr.
. . Fonte 136 kil, , soit à 16 Pour 123k. fer puddlé il faut, 186 k. tourbe, soit à1r,70 Puddlage. le q. Tourbe. Pour 100k. fer en barres il Réchauf faut 149 , soit à 11%,70 le
fage.
.
21,76 3,16
2,53
cl. in.
Main-d'oeuvre
1,30
Prix de revient de 1 q. métr. fer, eu égard aux frais spéciaux.
De même que le Wurtemberg la- Bavière offre des usines dans lesquelles on fabrique le fer par la méthode anglaise et au moyen de la tourbe : le procédé de Bavière a été étudié par M. Eugène Jacquot, et je vais rapporter ici les résultats principaux de ses observations, que j'ai extraits de son journal de voyage.
La tourbe qu'on emploie provient des nombreuses tourbières du Fichtelgebirge ; on l'ex-
ploite pendant la belle saison et on la laisse sécher
sur place pendant six mois, puis elle est mise en magasin, et on peut admettre qu'elle n'est
123 kilog. fer puddlé rendent 1001" fer, et il faut Tourbe compacte et bien desséchée
le quint. métr.
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28,75
On voit que, pour produire un quintal métrique de fer à Kcenigsbronn , les consommations sont comme il suit Puddlage. . 637 186k, 335k. L Réchauffage, 510) 1147 p. de tourbe=. 149
guère employée qu'une année après son exploitation : cette tourbe est de bonne qualité, elle est compacte, pesante et ne donne en moyenne que 3 à 5 p. oio de cendres. A l'usine de Weiherhammer il a deux fours à puddler, dont un seul est ordinairement en activité; ces fours sont à peu près
les mêmes qu'à Koenigsbronn et ne présentent rien de particulier. Quand on met le four à feu il est nécessaire de le chauffer d'abord pendant sept heures, après cela on peut commencer le tra-
vail ; dans une charge on traite 13o q. m. de fonte grise, et une opération dure trois heures
ordinairement i i 31" de fonte rendent i oo de fer puddlé avec i,154 de tourbe. Le fer puddlé est ensuite converti en barres dans des foyers ordinaires au charbon de bois ou bien dans un four à réchauffer, qui est alimenté avec de la tourbe seulement. Comme la tourbe desséchée à l'air produit difficilement la haute température nécessaire pour le réchauffàge du fer, on a imaginé d'activer la combustion de la tourbe au moyen d'un courant d'air forcé, et pour cela en a donné au four à réchauffer une disposition tout à fait analogue à
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(Bavure).