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Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)

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SUR L'EXPLOITATION DES SABLES

pose principalement de niasses de. phyllade et de schiste chloritique et talqueuX , alternant avec la roche calcaire sans pétrifications. Dans la partie méridionale ce sont la siénite , le porphyre euritique et kératitique, et le diorite qui dominent. Du côté faisant face à l'orient ,on voit, adossée à ces roches; une formation de grès rouge et degrés à filons de houille. qui s'étend surtout le long de bord du Tom. Voici quels sont les principaux gisements qui ont été découverts dans cette région : en premier

lieu

nous citerons les sables aurifères Yégo, non loin de la rivière Berda, dans la partie septentrionale de la chaîne dont il est ici ,

rievsky

question, et sur son versant oriental. Ce gisement, remarquable comme le premier de quelque im-

portance qui ait été découvert en Sibérie, contient, dans roo ponds de sables, jusqu'à i 1/2 zolotnik d'or (1), et produit annuellement jusqu'à

5 ponds de ce métal (2). Les sables Olursky, sur les bords de l'Oura , qui se jette dans l'Inyou , à peu de distance des premiers, et plus rapprochés encore des mines d'ar-

gent de Salairsk. Ce qu'ils contiennent d'or est évalué à un peu moins d'un zolotnik sur 100

pds. (3) , et ce qui est remarquable, c'est que cette Le contenu d'or d'une même couche de sable variant dans ses différentes parties, il est entendu que de semblables évaluations ne sauraient être qu'approximatives. Voir, pour la valeur réelle des mesures russes, la note page 52. Les procédés de lavage ont été successivement fectionnés , au point que même l'exploitation des sablesperne contenant que 1/3 de zolotnik , ou moins encore, peut offrir un bénéfice suffisant, à moins que des circonstances défavorables, telles qu'une situation éloignée, ou bien

AURIFÈRES EN SIBÉRIE.

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couche de sables repose sur une roche calcaire, dont les cavités (d'une médiocre étendue ) sont parfois remplies d'argile contenant dé l'or. Dans le voisinage se trouvent encore plusieurs autres giserneuts de sables, mais qui n'ont que peu d'importance.

Le.gisement Pétropavlovsky, près de la source désignée sous le même noin, qui appartient au système de la Mrassa , dfluerit du Tom. Situé au pied de la saillie la plus méridionale de cette chaîné de montagnes, et contenant de 2 à 3 1/2 zolotniks d'or sur ioo ponds de sable, il est le plus riche de tous ceux qu'on exploite' pour le compte de la Couronne. en existe plusieurs Non loin de ce gisement antréS désigna sous le nom de Striscbkovsky, Nagorny, etc., et dont le produit varie entre L et I 1/2

zolotniks sur 1 ôt) ponds de sable. Se trouvant sans exceptiOn sur les bords de quelque source, ou d'une petite rivière tributaire. de la Mrassa ils fournissent actuellement la plus grande partie de l'or recueilli chaque année par, l'administration des mines de Kolyvan. Les établissements de lavage organisés dans le district de ces mines produisent annuellement jusqu'à 3o ou 35 ponds d'or, sans compter une quantité à peu près égale contenue dans l'argent retiré des mines, de sorte que l'or 'provenant de té district offre à la fin de l'année un total de 6o ou 7o ponds (1).

-

une cherté comparative des provisions, de la main-d'oeuvre

et des moyens de transport, ne s'y opposent. (1) Dans le district des mines de Nertchinsk , jusqu'au quel. s'étendent plusieurs branches des montagnes Daoutiques , on a découvert dernièrement dans l'arrondisse-