Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)
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EMPLOI DES GAZ.
Le but principal de ces recherches, qui consistait à examiner si l'on pouvait établir la prise des gaz à une faible hauteur, au-dessous du gueulard est donc atteint, et par suite, on peut donc éviter tous les dérangements fâcheux que produit dans l'allure du haut-fourneau une prise de gaz située à une grande profondeur. La disposition employée pour la prise des gaz est fort à recommander ; on pourrait cependant, sans crainte d'altérer la durée des cylindres, les allonger de quelques pieds, ce qui offrirait l'avantage de rendre l'écoulement des gaz plus indépendant de la descente des charges, et en outre, d'avoir moins de vapeur d'eau dans ces mêmes gaz. Pour me convaincre des propriétés des gaz pris
à une plus grande profondeur, je surmontai le gueulard d'un cylindre
en tôle de 6 pieds 3/4 de haut, ce qui porta la hauteur totale du fourneau à 38 pieds 3/4, et la prise de gaz de ii 3/4 à 12 pieds au-dessous du gueulard. Après 72 heures de travail , on ne remarqua aucun changement dans l'allure du haut-fourneau et le travail au four à gaz. Le cylindre en tôle avait acquis extérieurement une chaleur un peu supérieure à celle que la main peut supporter. Les obstacles dont j'ai parlé ci-dessus, que j'ai rencontrés au travail au four à z viennent principalement de ce que la quantité de gaz que le haut-fourneau produit dans une bonne allure n'est pas suffisante par suite des dispositions ultérieures que j'ai mentionnées, pour alimenter à la fois le fourneau à gaz et l'appareil à air chaud du haut-fourneau. Car, chaque fois que le travail au
DES HAUTS-FOURNEAUX.
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l'appareil à air chaud du
lieu, fourneau à gaz eut refroidit, ce qui amena un chanhaut-fourneau se l'allure du haut-fourgement momentané dans rétablir, d'interrompre le
neau, et força, pour la travail au fourneau à gaz. kil, de Un haut-fourneau qui consomme 6,000de Vecjour, comme celui charbon de bois par kerhagen , ne peut donc alimenter un four à gaz que dans le cas où l'on emploierait la totalité des gaz dans le travail de ce dernier, et où les deux appareils à chauffer l'air seraient chauffés par la flamme perdue du four à gaz, ce qui est facile à réaliser, en ayant soin, toutefois, de mettre l'appareil à chauffer l'air du haut-fourneau en communication directe avec le canal de conduite des gaz par un tuyau muni d'un registre, afin de poudans voir continuer l'échauffement de l'air lancé du fourpendant les chômages le haut-fourneau neau à gaz. Il ne serait pas convenable d'employer le même appareil à chauffer l'air pour le hautfourneau et le four à gaz; car l'air injecté dans le four à gaz doit avoir une température qui dépasse 3oo à. 35o0 C., et l'on sait par expérience, que cette température serait beaucoup trop élevée pour le haut-fourneau. Je ferai remarquer ici en terminant , qu'il est très avantageux de lancer de l'air chaud parmi les gaz du haut-fourneau qui sont employés dans les appareils dont on se sert pour échauffer l'air, ainsi que dans les gaz qui alimentent les fours à réchauffer (Ath ()j'en), annexés aux feux d'affinerie. Dans ce cas, du reste , on ne peut employer ce procédé que lorsqu'il arrive toujours beaucoup de
gaz dans les fours à réchauffer par suite d'une