Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)
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SUR LES MINES IVIÉTALLIQUES
DE L'ALGÉRIE..
hauteur au-dessus de la mer, situé entre Tagdempt et Miliana , contient des mines de plomb qui sont exploitées par les Kabyles. Nous ne lés connaissons encore que par des renseignements, mais nombreux et parfaitement concordants entre
de baryte sulfatée quës filk?IlS de fer accompagnés jurassique. dans les dolomies du terrain
eux.
-Le pied:de:cette montagne est facile à atteindre soit de Mostaghanem , soit de Miliana ou Médeah;
l'armée y a pénétré plusieurs fois en 1842, et je dans ces expéditions , on a eu quelques renseignements plus précis sur ces mines. ne sais 'SI
Mines de plomb, de cuivre et de fer, au sud de Mascara. Il existe à 3o kil, au sud de Mascara, des mines de plomb et de cuivre que je n'ai pu visiter, mais que tous les Arabes de la contrée connaissent. D'ailleurs le botaniste Desfontaines les a visitées, il y a une soixantaine d'années, et est descendu
-lui-même dans des galeries d'exploitation. Ces filons sont nécessairement riches et faciles à exploiter, puisque les indigènes y ont travaillé et ont traité les minerais; ils sont dans une position très-avantageuse sous tous les rapports; les montagnes qui les renferment et que j'ai traversées au Mois d'octobre i 841, sont faciles à parcourir; elles offrent de beaux bois et des cours d'eau d'une rapi-
dité extrême. De Mascara jusqu'au pied de ces montagnes, on est toujours en plaine. Ces filons doivent être dans des dolomies du terrain crétacesinférieur au terrain jurassique.. On :trouve dans les environs de très-beaux échantillons de minerai cleier; oligiste et de fer hydraté, et un peu plus au sud, j'ai trouvé guet.
Fer oligiste micacé cl' Oran. La ville d'Oran est traversée par des filons de de présenter une fer olioiSte micacé qui sont loin exploitation; mi en puissance suffisante pour une obtient sans peine des échantillnris très-riches; ils sont dans le .terrain crétacé inférieur, trèsprobablement. 1.7)
Sel gemme de s environs de
Il, parait qu'il existe plusieurs mines de sel gerdnie en Algérie, et que les Arabes exploitent
quoique la comme des carrières de pierre à bâtir, plus grande partie du sel qui se consomme dans l'intérieur provienne des lacs salés qui se dessèchent en été.
Une semblable carrière existe à environ un myriamètre au sud de Allia, et 4 de Constantine, et les Arabes débitent ce sel sous forme d'une pierre de taille dont deux forment une charge de mulet; 'ils l'apportent ainsi atik marchés dé ces
deux villes où je M'en suis procuré quelques échantillons.
Ces mines seraient évidemment fort avantageuses à exploiter, et il serait à'aésirer qu'on visitât cette localité où l'on pénètre aVec faible escorte, pour reconnaître l'importance cette exploitation.
Toute la chaîne qui revient de ces mines vers Constantine jusqu'à la montagne 'de Chetthaba donne naissance à des ruisseaux salés. On aurait donc grand intérêt à diriger quelques recherches