Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)
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DANS LE NORD DE LA FRANCE.
goudronnés, ayant, comme on vient de le dire, orn,o6 de diamètre au moins. Chaque extrémité
de ce balancier, passe entre le point de jonction des deux platines et la clavette inférieure. Celle-
de câble porte un fort crochet à maille et clavette; les autres s'enroulent sur les arbres des manéges
dans l'espace compris entre les sommiers et les leviers.
Cet engin peut être exécuté avec toute essence,
même le sapin ; mais quand il doit servir pendant longtemps et en toute saison, il faut employer le chêne. Les câbles doivent être faits avec soin, et avec du chanvre de première qualité ; s'ils venaient à
rompre sous la charge qu'on est souvent obligé de leur donner dans le, cours de ravalement, la vie des mineurs se trouverait compromise. Usage de cet engin. Il sert à descendre les jeux de pompes dans l'avaleresse, à remonter au jour en cas d'accident grave survenu aux travaillantes ou pistons; à changer les pistons des pompes, et en
général, à descendre dans l'avaleresse toutes les matières lourdes que le moteur affecté à l'enlèvement des déblais ne pourrait y descendre ; son emploi est continuel et toutes ses parties doivent toujours être maintenues en parfait état. Étrier de la maîtresse des
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TRAVERSÉE DES MORTSTERRAINS
En admettant que la maîtresse tige (Pl. II,
tîgefig. 35) des pompes, soit suspendue à l'extrémité du balancier d'une machine d'épuisement à simple
effet et à cylindre clos, son étrier pourrait être fait de la manière suivante : Deux platines de fer percées de trous disposées comme le représente le dessin, sont réunies-à l'une des extrémités; à partir du point de jonction, deux parties droites reçoivent deux clavettes et une contre-clavette ; du
balancier qui porte la maîtresse tige, ou mieux l'arbre d'un parallélogramme établi à l'extrémité
ci, chassée fortement par la contre - clavette, emprisonne l'arbre du parallélogramme, qui fait corps avec l'étrier. Cet étrier, tel que le représente
le dessin , pèse 55o kil., boulons compris. Maîtresse tige. C'est elle qui porte les tiges de
pistons des pompes (Pl. III,fig. 36, 37, 38), et par suite les colonnes d'eau ascensionnelles, on peut la faire en bois blanc. Sa tête est emprisonnée dans l'étrier précédent, ses dimensions sont assez fortes, orn,28 sur om,22. A quelques mètres sous la bouche de l'avaleresse , l'équarrissage de la maîtresse tige est beaucoup moindre ; elle n'a guère que Om,22 sur o",22. Elle se compose de deux pièces de Ir de longueur, assemblées en trait de jupiter; ces deux
pièces sont reliées ensemble au moyen de deux platines de fer traversées par des boulons. Les platines sont encastrées dans le bois de toute leur épaisseur.
Bois d'entrefends. Ces bois sont placés tous à l'aplomb l'un de l'autre à oni,o3 ou orn,o4 de la maîtresse tige, et du côté des jeux de pompes en ré-
pétition. Ils servent à guidonner la maîtresse tige pour l'empêcher de dévier de la verticale, et en outre, à fixer les jeux de pompes du jour, ainsi que nous l'avons dit plus haut. Pieds de la maîtresse tige. On appelle ainsi les supports des tiges de pistons (PL III,fig. 39,
4o, 41, 42). 11 y en a de deux sortes, ceux du jour et ceux du fond. Les pieds de fer du jour peuvent être exécutés comme il suit : une barre de fer composée de trois parties droites, traverse
la maitresse tige à quelque distance au - dessus