Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)
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DANS LE NORD DE LA FRANC.
TRAVERSÉE -DES MORTS-TERRAINS
de`la bouche de l'avaleresse; elle y est maintenue par deux platines de fer fixées au moyen de boulons et d'écrous. Aux deux extrémités de cette barre s'ajustent deux arcs en fer, dont les pieds s'appliquent contré les faces latérales de la maîtresse tige, et y sont maintenus par des boulons et écrous. Chacune des extrémités de la barre de fer traverse une tige de piston; une clavette à deux branches empêche cette tige de remuer et même de vaciller.
Tous les -écrous sont maintenus à leurs places par de petites clavettes à deux branches qui traversent les boulons. Cet assemblage est simple et très-solide, il dessert deux jeux de pompes. Un troisième jeu de pompe est desservi par un autre
pied de fer, ayant la forme représentée par le dessin; une cale en bois ayant la forme d'un trapèze, se place entre lui et la maîtresse tige; il est fixé à celle-ci par trois boulons qui la traversent ainsi que l'étrier de suspension. (Pl. III, fig. 43, 45, 40) Les pieds de fer du fond, ne diffèrent44'des premiers que par la l'orme quiest plus simple; le mode d'assemblage est le même.
Les trois pieds de fer du jour peuvent mener trois jeux de 15 pouces, il en est de même des trois pieds du fond. Les trois pieds de fer du jour, pèsent. . Les trois pieds de fer du fond, pèsent.
131 kil. 163
Total. . . . 294 Tiges de pistons. Il y en a de deux sortes : celles des jeux de pompes de petit et de gros calibre. La forme est la même da ns les deux cas. Nous distingue-
rons dans ces tiges, la partie inférieure, la moyenne
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et la partie supérieure (Pl. III et IF, fig. 46, 47, 48). La partie inférieure est arrondie, et reçoit une
fourche dont l'ex trêrnité se rattache au pied du piston. Cette fourche est liée à la tige au moyen de boulons et d'écrous : il importe que les têtes de ces boulons soient arrondies, et les écrous .à six pans, afin de ne pas déchirer les soulevantes. Les assemblages de tiges se font à traits de jupiter, comme pour la maitresse tige , ils sont maintenus par des platines de fer et des boulons et écrous. Les platines sont encastrées dans le bois de toute leur épaisseur. Au milieu du trait de jupiter, on laisse une petite ouverture carrée, prise dans chacune des tiges qui forment l'assemblage ; dans cette ouverture, on chasse une clef qui rejette les tiges en dehors et rend l'assemblage plus rigide.
(Pl. IF, fig. 49, 5o). Vers le milieu du jeu
de pompe, et seulement pour les jeux fixes établis dans la bâche, l'assemblage a lieu au moyen de deux fourches renversées; elles se présentent leurs pieds, qui sont serrés fortement au moyen d'une boîte en fer que l'on fait glisser sur eux à coups
de marteau. Cet assemblage est solide et trèsrapidement déjointuré; il facilite beaucoup l'enlèvement des pistons hors des jeux de pompes (PI. IF;.fig. 51). La partie supérieure estarrondie et reçoit un étrier, cet étrier est saisi par les crochets des câbles d'engin, lorsqu'on veut monter
le piston ou manoeuvrer sa tige. Pour enlever
commodément les tiges des pistons (Pl. IF,
.fig. 52), on se sert d'étriers volants qui saisissent les tiges à différentes hauteurs; dans ces étriers viennent passer les crochets des câbles d'engin ; pour opérer rapidement il faut en avoir deux ; les deux câbles peuvent marcher à la fois, et il y a