Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)
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134 \ TRAVERSÉE DES MORTSTERRAINS Largeur en dehors 0m,085 Largeur en dedans orn,06 Epaisseur om,o6
La longueur varie entre et 3 mètres, suivant l'usage et la position de la soulevante. Les 1
cercles de fer ont o'",o I 2 d'épaisseur et om,o4 de large ; ils sont arrondis en dedans afin de ne pas
déchirer le bois au moment de la pose ; celle-ci se fait à chaud. On refroidit les cercles avec de l'eau dès qu'ils sont chassés au refus. L'intervalle laissé entre deux cercles consécutifs est d'environ 0'11,23. Le -forage des soulevantes pour jeu de quinze pouces doit être exécuté par quatre forgerons; deux, tiennent des masses, appliquées sur les cercles; deux autres frappent sur ces masses de manière à faire descendre les cercles de niveau. Les soulevantes des jeux de pompes de 7 pouces sont formées de louves oyant om,o35 d'épaisseur ;
les longueurs sont les mêmes que précédemment. Les autres dimensions sont en rapport avec
le calibre de la pompe. Les cercles de fer ont 0m,008 d'épaisseur sur 0'4 de large ; l'interN'aile laissé entre deux cercles consécutifs est encore de o0n,23.
Nous distinguerons trois espèces de soulevantes
1° Celle qui s'ajuste sur le gobelet en fonte
(PL Ir, fig. 84). Elle doit être ferrée avec plus de soin que toutes les autres, car c'est elle qui supporte la plus forte pression d'eau. Pour empêcher les fuites d'eau entre le bois .et la fonte, on y chasse. des picots en bois blanc et chêne, à partir du bourrelet. Elle présente deux emmanchements : l'un reçoit la partie
DANS LE NORD DE LA FRANCE.
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supérieure du gobelet , l'autre le pied de la deuxième soulevante Les derniers cercles doivent être à om,o1 ou 0n1,02 des extrémités, car sans cela le bois pourrait s'écraser sous le poids des soulevantes supérieures. A om,i 5 au-dessus de l'ex-
trémité supérieure du gobelet en fonte, on ménage dans le bois un trou circulaire de 0'14 oui om,o5 de diamètre; il sert à vider une partie des soulevantes lorsqu'on veut changer le piston. La hauteur d'eau qui pèse sur lui étant moins grande,
il est plus facile de le sortir de la travaillante. Ce trou se bouche avec un tampon en bois de même forme, que l'on chasse à coups de marteau. 2° Celles comprises entre la soulevante du go-
belet et la gueule de pompe (Pl. U, fig. 85). La tête présente un emmanchement qui reçoit le pied
de la soulevante immédiatement supérieure; le pied est taillé un peu .coniquement en dehors; mais la ligne génératrice du cône, est une cour-
bure légère, de telle sorte que la jonction de deux soulevantes ait lieu Suivant une circonférenée. Les fuites d'eau sont alors bien moins à craindre que si la jonction avait lieu suivant une surface conique.
3° La gueule de pompe (Pl. Ir, fig. 86). C'est elle qui termine le jeu. La tête ne présente pas d'emmanchement. A o-,44 au-dessous de l'extrémité supérieure, se trouve un conduit de longueur variable suivant la disposition des lieux ; il est fermé sur ses quatre faces. Une ouverture rectangulaire ménagée dans la face supérieure du con-. duit permet de s'assurer à chaque instant de l'état de la pompe. Il peut se présenter quatre cas différents
La pompe suce, c'est-à-dire aspire de l'air.