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TRAVERSÉE DES MORTS-TERRAINS

DANS LE NORD DE LA FRANCE.

or ces mouvements ne se font pas vite, surtout quand les eaux sont abondantes et qu'il s'agit d'un jeu de pompes de quinze

renient affectés, l'un de:jour , l'autre de nuit, à la conduite d'une avaleresse ; et ils suffisent sur-

poU ces.

saurait exiger d'eux assez d'activité et d'intelligence : en effet, les manoeuvres des pompes qui dominent toutes les autres, puisqu'il s'agit de maîtriser un ennemi infatigable , doivent être exécutées sans tâtonnement et le plus rapidement possible. C'est un des plus sûrs moyens de faire baisser le prix de revient d'une avale-

tirants

Lorsqu'un piston demeure dans une travaillante .par suite de la fracture du pied ou de la fourche qui termine la tige en bois, ou vide le jeu de pompe en ouvrant la chapelle et soulevant les clapets du piston au moyen d'une pince de fer si, besoin est : puis on y fait descendre un homme de petite taille. Il descend sur un câble d'engin, accroche le .piston et remonte par la même voie, en ayant soin de le guider !de peur qu'il ne s'arrête à la jonction de deux soulevantes. Cette manoeuvre est délicate et .hardie; des ou-

vriers intelligents peuvent seuls l'exécuter avec succès.

Lorsque, par une cause quelconque, la machine d'épuisement se trouve arrêtée pour un long espace de temps, et que l'eau s'élève beaucoup plus haut que le tablier de la bâche, il faut dételer tons les pistons des jeux de pompes en répétition, dans ce cas, la pression d'eau sur les parties pleines des soupapes d'aspiration et des chapelles au mo-

ment de la levée des pistons et la perte de poids éprouvée par les soulevantes plongées dans l'eau pourraient être assez fortes pour soulever les jeux de pompes; ces jeux se soulèveraient à la levée des pistons et descendraient vivement à leur descente. Par suite les lignes de tirants de suspension

courraient le plus grand danger. Cet accident n'est point à craindre si l'on a la précaution de

dételer en temps opportun ; on attelle ensuite dès

que les eaux sont battues jusqu'au niveau de la bâche. Deux surveillants ( porions) sont ordinai-

tout en donnant le fonçage à prix fait. On ne

resse.

Postillon. Quelquefois, lorsqu'on est pressé

de finir un picotage ou tout autre travail tendant à arrêter les eaux, et que celles-ci sont abondantes , on 'emploie , pour éviter de charger une soupape d'aspiration, des pistons volants d'un grand poids, que les mineurs ont appelés pos-

tillon.

Ils se composent : I° D'un pied en fer terminé par une anse dernï.D Ou

circulaire (Pl. 17 , fig. 1o9). .11[19 'Xi-1 2° D'une platine en fer (Pi. 17, fig,ipm)b,

3° D'un clapet en cuir fort de, o;".',,,tm 411'4-paiselee.. (Pl. 17, fig. i i I ). Il est. ,gapniaçlguilfitet (plagnes en fer battu de om,o97fepaissemi, 11:05, idpilksà.

deux par des rivetmemttike,à44ketsimules 31. rpyr 4. Du corps ,dedidstillenreni le uivr;f1 arni) d'el

cuir fort de ceb,curql.'éi-jaisseurl!:)(Pitilrup .ti'.ctql fuivilicitcmger iddefént -Ce cuii!lest Afrukipteiiu ,.isd:.) .8u fg jd9'n D i'd sa partie inférieure;

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