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Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)

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TRAVERSÉE De MORTS-TER/Me

TROISIÈME PARTIE. ENLÈVEMENT DES DÉBLAIS.

Du moteur à employer.

Le moteur affecté à l'enlèvement des déblais en avaleresse doit satisfaire aux conditions suivantes i° Obéir de suite et avec précision à la voix des

mineurs ; les manuvres des pompes l'exigent. 20 Ne pas être assez puissant pour briser le câble

oulês chaînes qui portent les tonnes dans le cas où elles Viendraient à accrocher dans leur trajet du fond de l'avaleresse au jour.. Être le moins coûteux possible.

Une machine à vapeur de petite force satisferiait à la dernière condition, mais non compléteillent aux deux premières : le machiniste ne pourrait arrêter subitement la tonne, et passer subitement d'une grande à une petite vitesse. un mot, une machine à vapeur ne se prêterait pas avec -assez de souplesse à toutes les manoeuvres exigées par le fonçage. Un treuil niu à bras d'hommes satisferait complétement aux deux pre-

mières conditions, mais il serait beaucoup trop coûteux.

Un manége à cheval, exécuté comme celui

Manége val.

dont nous allons donner la description , présente à la fois économie, force et souplesse ; il réunit donc les avantages de la machine et du treuil à bras. cheCe manége est extrêmement simple il se composé de quatre parties distinctes : i° Le tréteau des molettes ; .2° Le tambour sur lequel s'enroulent les câbles;

DANS LE NORD DE LA FRANCE.

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30 La penderie qui supporte les câbles; 4° L'enceinte.

Traiteau des molettes. Il est fbimé de deux

montants verticaux

reliés entre

eux par un chapeau(Pt.,F1,fie.reo)' et une traverse horizontale.

Les deux montants sont fixés pard-eux liens à deux sommiers faisant partie de la croiSure placée à la bouche de l'avaleresse. Quatre traverses verticales,

servant à supporter les molettes, et deux liens, réunissent le chapeau et la traverse horizontale. Les molettes sont en fonte; leur gorge doit avoir om.o8 à om.og :de largeur ; elles sont traversées ipar un boulon de orn.o5 de diamètre.

Un sommier dont la section a la forme d'un trapèze est disposé à la bouche de l'ataleresse , entre les deux montants verticaux, pour 'rece*bir la tonne et faciliter son renversement par le receveur. Un plancher, présentant une légère nation , part du sommier; c'est sur ce planélier que le receveur et le brouettèur vident la tonne. L'eau s'écoule par une grille vertieale fixée au pied du plancher, dans un aqueduc en briques ou en planches; cet aqueduc reçoit aussi l'eau élevée par les pompes. Comme il peut se boucher

à la longue, il faut lui donner d'assez grandes dimensions pour qu'un enfant de dix à douze ans puisse y pénétrer et le nettoyer. Toutes les pièces du tréteau sont assemblées à tenons et mortaises, et avec des chevilles en fer.

Tambour.Un arbre vertical (Pl. FI,/g. 121, 122) en partie carré, est armé, à chaque extrémité, d'un pivot et de deux cercles de fer. Il porte deux bras de manége liés entre eux par des boulons; chaque bras est supporté par un lien qui s'appuie sur

l'arbre. A quelque distance au-dessus des bras,