Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)
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TRAVERSÉE DES 14ORTS-TERRAINS
dans le trou de om,o3, ménagé dans la pièce de fer existant entre les deux traverses, puis on replace la cheville de retenue.
La deuxième traverse ( Pl. VI, fig. 127 )
porte un étrier qui reçoit la tête d'une servante ; c'est un piquet .en bois, ferré à la partie inférieure, et armé 'd'un étrier à la partie supérieure. Voici son usage : quand il y a deux ou trois hommes sur la tonne, travaillant soit au cuvelage soit aux pompes, il importe que le manége soit arrêté d'une manière absolue. On y parvient en tournant le brancard convenablement ( il est inutile de dire que le cheval tourne en dedans ), montant la tonne à la hauteur voulue, et baissant du mala servante.; son pied pénètre dans le
nége et fixe le brancard : le cheval se trouve alors déchargé. On voit qu'au moyen de ce brancard on peut se dispenser d'un frein, autant du moins que la charge du câble ne dépasse pas certaines limites, avancer ou reculer aussi vite ou aussi lentement que le travail du fond l'exige, et s'arrêter brusquement. Or ces conditions sont indispensables en avaleresse.
Penderie. (Pl. ri, .fig. 28.) Elle se compose
de deux traverses horizontales reliées par deux systèmes de montants verticaux.La traversesupérieure est fixée au sommier du manége par un boulon; ses extrémités sont clouées aux deux combles voisins. La traverse inférieure est maintenue par deux jambes de force partant de ses extrémités et allant aboutir à deux des combles. Chaque montant porte une rainure rectangulaire de orn,o3 de profondeur; dans chaque système de montants, ces rainures sont tournées l'une vers l'autre, elles reçoivent les
t63 tourillons de deux rouleaux en bois destinés à supporter les câbles qui, sans cela ,s'échapperaient des '
DANS LE NORD DE LA,FRANCE.
molettes lorsqu'on viderait les tonnes. Chaque rouleau est supporté par un étrier en fer qui lui-. même est tiré par une cordelette passant sur deux petites poulies fixées sur la traverse supérieure. A chaque cordelette pend un poids variable suivant la profondeur du puits.
La penderie est disposée de manière que les axes des rouleaux porteurs soient à angle droit sur la direction des câbles. On peut- marcher à volonté à rouleaux fixes ou à rouleaux mobiles. Le but que l'on doit chercher à atteindre, c'est de ne jamais laisser monter un tour de câble sur le tour situé au-dessus. Ce petit manége ne devant fonctionner que pendant la trà, érsée des niveaux, la penderie que l'on Vient de 'décrire suffit pour la conduite des câbles; elle ne remplirait plus son
but si l'on devait enlever les déblais d'une profondeur plus grande que 6o à 70m. Dans ce cas, les rouleaux devraient être comMandés -par l'axe supérieur du tambour ; leur mouvement serait tel
qu'ils monteraient ou descendraient ensemble d'une même quantité, égale au diamètre du câble,
pour chaque tour du tambour. Ce système constitue des guillotines ; il est indispensable lorsque
le manége doit fonctionner sur un puits de ioo Jégi' et plus.
Enceinte.-Pour fermer ce manége, on plante dans le sol, et de mètre en mètre, des perches de m,
12 à CO 5 de dia' mètre; on les relie deux à deux
par des traverses horizontales et inclinées en sens divers. Les traverses horizontales supportent les
extrémités des combles qui -s'appuient, d'autre part, sur le laite du manége. Celui-.ci peut être
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