Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)
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REDIJERCHES SU_,R
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OMPOSITION
due à l'oxydation du silicium est donc de beaucoup supérieure à celle rendue latente par la réduction du charbon ici il est vrai que le phénomène se complique par suite de la réaction de la silice sur l'alcali, mais c'est une analogie de plus avec ce qui se passe dans le foyer d'affinerie où la silice une fois formée, se combine avec le protoxyde de fer. - Dans la deuxième période de l'affinage, la masse ferreuse, sorte d'éponge métallique imbibée de scories crues, est soumise directement à l'action du vent. On a vu plus haut ( Exp. 14, i5, ) que le faisceau d'air qui s'échappe du centre du foyer contenait encore une forte proportion d'oxygène, mais il est facile de se convaincre que, dans chacune des analyses, la quantité d'oxygène libre oncombiné dans le gaz ne représentepas la totalité
de celui qui correspond à l'azote atmosphérique (") Ces résultats prouvent l'absorption par le fer d'une proportion très-notable de l'oxygène contenu dans l'air injecté par la tuyère, et c'est là sans doute l'origine du déchet considérable que subit la fonte dans l'affinage comtois.
En même temps, l'oxydation du fer détermine une grande élévation de température qui produit de nouveau la fusion du métal. Une partie du .carbone restant encore dans la fonte se brûle directement par l'oxygène de l'air avec une quantité de fer correspondante. Les scories crues qui impré(*) Les quantités d'oxygène, rapportées à 100 volumes d'azote, sont respectivement (13)
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23,3 22,3 21,3 19,9 La proportion normale est, comme on sait, 26,26.
DES GAZ DES FOYERS D'AFFMERIE.
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gnaient le fer sont changées en scories très.basiqu.es, et cette circonstance, jointe à l'élévation de température produite par l'oxydation du fer, facilite leur action décarburante. Le travail de la pièce consiste à soulever légèrement la masse avec un ringard appuyé sur le fond et sur les parois du creuset, de façon à faire circuler une partie du vent tout à l'entour, et à en maintenir ainsi toutes les parties à une température élevée. Les rognures de tôle qu'on ajoute souvent au feu vers le commencement du travail, diminuent la consommation du charbon et facilitent la conversion de la masse ferreuse en fer ductile. Les ouvriers disent qu'elles apportent de la chaleur au feu. Quand le foyer est recouvert de rognures, on remarque effectivement que.sa surface devient
blanche jusqu'au contrevent, tandis qu'avec le charbon, le lieu du maximum paraît beaucoup moins étendu et se trouve au centre du faisceau de gaz qui s'échappe au milieu du feu. Cette différence, dans la distribution de la chaleur, s'explique aisément en considérant que la combustion du fer ne donne. dans ce cas qu'un seul oxyde, et que le courant de gaz doit conserver toute la chaleur sensible qui lui a été communiquée dans cette réaction C). (*) On peut calculer la température produite de la manière suivante 1 litre d'oxygène, pesant 1gr.,436, se trouve associé dans l'air à 3',80 d'azote, pesant 4gr.,804.
1 litre d'oxygène se combine avec 4gr.,870 de fer et donnent 6u.,306 de protoxyde qui se dissolvent dans la scorie, et 6.216 unités de chaleur. En admettant pour la chaleur spécifique du produit de