Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)

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REcntitcuEs

Suu LA cAiiiibi)àsÂTic;,* Du Lois.

bustion, à l'état d'acide carbonique Ou à l'état

tion produit un vide que le charbonnier doit avoir grand soin de combler en faisant tomber le charbon déjà formé au moyen d'une longue perche et

d'oxyde de carbone. On n'a pas non plus de no-

tions positives sur la distribution de l'air dans l'intérieur de la meule, sur la manière dont la carbonisation s'y propage. La solution de ces différentes questions est cependant indispensable pour pouvoir apprécier , en connaissance de cause, la valeur des nombreuses modifications propo-

sées au procédé de la carbonisation en meules dans le but d'obtenir, soit un plus fort rendement en charbon., soit un combustible analogue au charbon roux.

J'ai pensé que l'analyse des gaz qui se dégagent des évents pratiqués à la surface de la meule permettrait d'éclaircir quelques-uns des points dont

je viens de donner l'indication. J'ai. exécuté les expériences qui font le sujet de ce mémoire à l'usine d'Audincourt où l'on fabrique sur place une grande quantité de charbon au moyen du bois flotté sur le Doubs. Le procédé ordinaire de la carbonisation en meules a subi à Audincourt quelques modifications qui sont maintenant d'un usage régulier et qui ont augmenté très-notablement le rendement en charbon. Voici eu quoi elles consistent : on sait que les meules à charbon sont établies ordinairement sur une aire plane, et qu'on ménage au centre et sur toute la hauteur .de la meule, une cheminée dans laquelle on verse du charbon

allumé, puis du bois menu, afin de mettre la meule en feu. Des évents pour faire entrer l'air sont déjà ménagés à la base et sur tout le pourtour de la meule. La cheminée reste ouverte pendant un certain temps,. afin que tout le centre du tas puisse entrer en ignition. Cette combus-

en remplissant constamment la cheminée avec du bois. Il est très-important de commencer Par produire au centre de la meule un amas de char bon. Quand la combustion est suffisamment ad-L; dire à l'intérieur, on bouche la cheminée, pulà; âprès quelque temps, on commence à pereer

dans la couverture, à partir du sommet, des évent qui donnent issue aux produits de la carboniSafion. La couleur et l'abondance de la fumée qui s'en dégage permettent de juger de l'avancement

de l'opération dans cette partie de la meule.

Quand cette fumée est d'un bleu clair, presque transparente et fort peu abondante, l'ouvrier sait que la carbonisation est achevée dans cette zone et il perce de nouveaux évents dans un plan hori zontal à o'n,b bd oin,3o au-dessous du niveau des précédents qui se ferment spontanément. On continue ainsi jusqu'à ce que les évents de déga-

gement soient arrivés près des évents d'admis sion de. l'air. Ceux-ci restent ouverts à la base de la meule pendant toute là durée de la carbonisation. Les modifications pratiquées à Audincourt dif-

fèrent peu de celles indiquées par plusieurs auteurs et notamment par M. Karsten ( Traité de la métallurgie du fer, t. 1, p. 395). Elles consistent à supprimer le vide de la cheminée et à déterminer l'inflammation du coeur de la meule au moyend'une plaqué de tôle chauffée par-dessoiig. On pratique au centre de l'aire un vide conique qui iin,33 de \diamètre à sa base supériehre, o'n,5O à sa Partie inférieure et ot",5o de hattteur. Le S parois' cri s'ont formées par dés bri-