Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)
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PERCEMENT DES PUITS D.4 MINES
DANS LE NORD DE LA FRANCE.
longueur. La seconde a om,o6 de long et d",o3 de diamètre à son pied. Elle porte une rainure dans laquelle vient se loger la pointe de l'épinglette. Elle est garnie en cuivre à son extrémité, afin d'éviter tout accident quand l'ouvrier commence à bourrer. Epinglette. En cuivre rouge (PL IX , fig. /7) sa longueur est de om,7o; elle se termine par une verge ronde de om,io de longueur et de cr,o15 de diamètre, qui sert de manche pour la manoeu-
gueur. Cet outil sert à nettoyer les trous de mine avant d'y introduire la cartouche. Bourre et porte-fè u. Pour bourrer les trous de
vrer facilement. Elle a cr,o1 de diamètre. Sa pointe est effilée et limée avec soin. Tarel. En fer (PI. IX, fig. 18); sa longueur est de 8m.65. Son diamètre à la mouche est de om,o3. La longueur de la cuiller est de om,20 à om,25 ;
au-dessus, l'outil n'a plus que om,o25 de diamètre. Il est terminé par un manche en bois de o,o3 de diamètre et or- '20 de longueur. Cet outil
sert à forer les trous de mine dans les terrains mous, tels que les argiles bleues, quelques marnes grises et les dièves. Ciseaux ou batrouilles. En fer (PI. IX, fig. /9); leur longueur varie entre o'",3o et om,6o. Les plus
courts servent à commencer les trous ; les plus longs, à les finir. Leur diamètre est de om,o25. Ils se terminent par une partie plane ayant om,o3 de large à sa partie inférieure, taillée en biseau, aciérée et trempée. Cet outil sert à forer les trous de mine dans les terrains durs, comme certaines marnes grises, les schistes et les grès houillers.
Curette. En fer (PI. IX, fig. 20); sa longueur est .de om,65. C'est une verge de om,o15 de diamètre, terminée par une espèce de petite cuiller ; sa tête porte un manche en fel' de om, o de Ion-
mine, les mineurs se servent de dièves; on en forme de petits cylindres ayant à peu près le dia-
mètre du trou, que l'on fait sécher quelques
jours à l'avance. Un tampon de papier, placé entre la cartouche et la bourre, absorbe l'humidité que celle-ci pourrait contenir au moment où on l'emploie. Le porte-feu. se fait de la manière suivante ;
on roule autour de la pointe de l'épinglette une bandelette de papier sur une longueur de orn,o5 à om,o6 ; iI.eu résulte un petit tube creux, en forme de cône, que l'on remplit de poudre écrasée. On ajuste à sa base une mèche soufrée, on lie cette mèche au papier avec un peu de suif, et l'on place le porte-feu ainsi préparé à l'entrée du conduit laissé par l'épinglette, la pointe tournée vers le bas. Quand la poudre s'enflamme, le recul chasse leâporte-feu jusqu'à la cartouche. Pour que ce procédé réussisse, il faut que la bourre employée soit une matière compacte , se maintienne bien, clans le trou, et ne rétrécisse pas le conduit formé par l'épinglette ; car un très-petit obstacle suffiraitpour arrêter le porte-feu. Les dièves satisfont complétement à cette condition. Echelles enfer. Il y en a de deux sortes (PI. IX, fig. 21) : voici les dimensions de la première espèce: Longueur des montants. . . . /,5o Équarrissage des montants. . . om,o5 sur om,o15 o'n,02 Diamètre des bâtons. 0m,25 Écartement des bâtons. . orn,3o Écartement des montants. Les dimensions de la deuxième espèce sont ab-