Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)
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PERCEMENT DUS PUITS DE MINES
DANS LE NORD DE LA FRANCE.
somment les mêmes, sauf l'écartement des montants qui est de om,33 , comme dans les échelles en bois. Ces deux systèmes d'échelles s'ajoutent l'un à l'autre au moyen d'un boulon qui traverse les mon-
roue. On l'établit parfaitement de niveau , comme une trousse colletée »et l'on serre les coins aussi.
tants. Le premier jeu s'ajoute à une échelle en
bois de six mètres de longueur. Les extrémités in-
férieures de cette échelle sont armées de deux platines en fer, car ce sont elles qui supportent le poids des jeux en fer et leur charge. Ces montants sont fixés solidement contre les parois du puits, tandis que les échelles en fer sont flottantes. En donnant aux bures de descente, une longueur de 15 mètres, cet appareil devra se com-
poser: 1.° D'une échelle en bois de 6 mètres de longueur; 2' De six échelles en fer de orn,5o de longueur. Les mineurs s'en servent pour se mettre à l'abri des coups de mine au moment de l'explosion. Passage des argiles bleues et des marnes grises. Le travail à la poudre commence i mmédiatement après la traversée des niveaux ;. la fosse a dans ce moment 62 mètres de profondeur. On passe une revue minutieuse de tout le cuvelage et lorsqu'on est certain de la bonté de toutes les pièces., on enlève le matériel d'épuisement, pompes et machine. On monte la séparation et ses jeux d'échelles, à partir de 55 mètres au-dessous du sol , on ferme sa partie supérieure, et l'on construit la cheminée d'aérage. La première roue de maçonnerie se place à 4-,5o sous l'assiette du niveau , la fosse étant ouverte sur un diamètre de 3,3o , il reste om,o5 à om,o6 de vide entre le terrain et l'extérieur de la
.fortement que possible ; on sent que le terrain doit être dur, compacte et taillé avec soin de manière à ne présenter ni creux ni saillies. Une roue de maçonnerie qui viendrait à fléchir, causerait la chute du muraillement qu'elle supporte, et par suite la mort des ouvriers travaillant audessous. Quand le colletage est terminé, on coupe
au ciseau plat toutes les têtes de coins , puis on élève la maçonnerie; avant de fermer, c'est-à-dire avant de joindre celle-ci au cuvelage, on place sous la dernière trousse une roue à gargouille mince, et cependant pourvue d'une gargouille profonde ; elle reçoit toute l'eau provenant des joints du cuvelage. On serre forterneritcettel roue entre les briques et la dernière trousse. A 9 mètres sous l'assiette du niveattz»on pose
une roue à_gargouille , elle est colletéernme roue de maçonnerie précédente; surAle-on établit le muraillement que l'on réunit'. au premier. A 18 mètres sous l'assiette du niveau, on pose une deuxième roue de maçonnerie, sur cette roue
on fixe le châssis n° i4; il sert d'entrée à une galerie à demeure , horizontale, partant du pied du dernier jeu d'échelles établies dans le goyau
et allant au premier bure de descente. Dans le muraillement qui s'appuie sur elle, on fixe le châssis n° 13. Son chapeau est établi à ora,8o sous
la roue à gargouille précédente, le, milieu du chapeau est sur une verticale abaisSek, de l'angle du cuvelage située à l'extrémité du diamètre perpendiculaire à la séparation. Le châssis est d'ail-
leurs dans le compartiment des tonnes; il sert (l'entrée à une galerie réservoir , dite bowette à