Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)
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.JAUGEAGE
71=--orn,051
et en déduire
353 pas immédiatement la vitesse normale corresponDES PUITS ARTÉSIENS.
connaître a' au moyen du répertoire dressé à cet effet. On n'aura donc plus à mesurer ni le volume de l'eau ni la durée de l'écoulement. Toute l'opération se réduit à consulter les deux instruments, et le bassin à échelle graduée ne servira qu'a vérifier, de temps à autre., si quelque dérangement, survenu dans le robinet, n'a pas modifié les valeurs de a' ; circonstance qui sera fort rare lorsque l'appareil aura été bien construit. Si l'on veut avoir Q il faut prendre l'équation Q'
S"
ou
P
On se servira de l'une ou de l'autre de ces. deux expressions, selon que la hauteur h aura déjà été calculée, ou que l'on ne possédera encore que les
valeurs dep et de d.
Il sera très-facile aussi d'obtenir la force dynamique du puits dans ses diverses situations. Soit
H la hauteur dont le zéro du manomètre est élevé au-dessus du niveau où l'on peut laisser perdre et écouler les eaux ; la force cherchée sera égale à
Q h'-1-11), ou, ce qui revient au même, à
Q (pH- h -1-H ).
Quel que soit le mode de jaugeage que l'on suive, il faut avoir grand soin d'attendre que le mouvement de l'eau ascendante fse soit régularisé; car, dans un puits artésien, le liquide ne prend
dante à un nouvel état. Au surplus, notre manière d'opérer présente ce grand avantage, que le ma-
nomètre indique lui-même le moment où le régime est établi, puisqu'alors le mercure s'y maintient à un niveau constant; la marche de la colonne manométrique fait aussi connaître l'étendue et la durée des variations que subit la pression avant de parvenir à son degré d'équilibre ; ce
qui sera surtout intéressant quand on passera d'une faible valeur à une grande, ou réciproquement. Le manomètre à mercure dont il a été question jusqu'à présent est théoriquement propre à donner tous les degrés de pression de l'eau contre les parois du tuyau de jaugeage ; mais, dans la pratique, les pressions peu considérables ne seraient pas indiquées par cet instrument avec une exactitude suffisante. Il sera donc fort utile d'adapter, à côté de lui, un manomètre à eau, dont on se servira pour obtenir directement les valeurs successives de p, depuis zéro jusqu'à la hauteur qu'il aura été possible de donner au tube vertical du second manomètre. Quand, par suite de l'augmentation de pression,f eau s'élevant dans ce tube sera sur le point d'en atteindre l'extrémité supérieure, on interceptera toute communication avec le tuyau, en fermant un robinet disposé pour cet usage, et l'on emploiera le manomètre à mercure de la manière indiquée ci-dessus. Les détails qui précèdent suffisent pour faire comprendre l'esprit du procédé, et une description plus minutieuse serait tout à fait hors de propos. Laissant donc ce sujet, je nie livrererai seulement enéore à quelques considérations d'une