Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)

Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)

Page : Image 196

Révision de 30 janv. 2015 03:40:01, edited by Anonymes

390 CHIMIE. Cela posé, si l'on abaisse le piston dans le corps de pompe K, le mercure s'élèvera dans ii, fermera

bientôt l'ouverture c, et alors comprimera l'air du cylindre. On fera descendre le piston jusqu'à ce que le mercure s'élève en a, par exemple. Cette compression fera monter le mercure dans le tube

cd, et de la hauteur de cette colonne, évaluée facilement en ajoutant à la longueur indiquée par l'échelle la distance invariable du point ,a au zéro

EXTRAITS.

dans l'expérience, le mercure monte dans le tube cd plus haut que la partie supérieure de l'échelle, et que cependant il en approche, afin de profiter de cette échelle dans toute sa longueur. La position que devra avoir cette pointe est facile à déterminer. Soient L la longueur cd, D la distance

de b en c; il faut que, pour la plus grande hauteur barométrique possible H, on ait :

L-D < L

+ ---D----

de cette échelle, on déduira la pression atmosphérique.

Pour cela il suffira d'avoir, par quelques expériences préalables, déterminé le rapport constant qui doit exister, dans les mêmes circonstances,

entre la hauteur d'un baromètre ordinaire normal et celle du baromètre dont nous parlons. Ce rapport se déterminera en prenant la moyenne des rapports d'un certain nombre d'observaiions faites simultanément sur les deux instruments; et lorsque , plus tard, on voudra ramener les hauteurs données par ce nouveau baromètre aux hauteurs barométriques ordinaires, on les multipliera par ce coefficient constant. Il est inutile de dire 'que pour chaque observation on devra placer le baromètre verticalement, et attendre qu'il soit en équilibre de température avec l'air ambiant. La seconde pointe b sert à rendre l'instrument

double, pour ainsi dire, afin qu'on puisse faire une expérience contrôlant la première. Le coefficient constant doit aussi avoir été déterminé pour cette pointe.

Une condition essentielle à remplir dans la construction de l'instrument, c'est que la pointe b la plus éleTée ne le soit jamais assez pour que,

391

(L, D et H évaluées avec la même mesure. ) Cet instrument, d'un emploi facile, et surtout d'un transport commode, m'a servi pendant cinq mois eu voyage. Je l'ai Soumis à toutes sortes d'épreuves sur sa solidité et son invariabilité, et je me Suis convaincu qu'il donne les pressions barométriques avec une erreur moindre d'une demiligne, et le plus souvent avec une exactitude plus grande encore, bien qu'il n'ait guère que 25 centimètres de hauteur. 3. Sur /es RÉACTIONS CHIMIQUES produites par 'IéS"éknp,s'

qui n'interviennent que par leur

contact ; par E. Mitscherlich. ( Ann. de Ch. t. 7, p. 15. ) Quel que soit le temps pendant lequel on abandonne un mélange de gaz hydrogène et oxygène, ces gaz ne se combinent jamais , même en présence de corps tels que l'acide sulfurique, la potasse ou la chaux, qui ont une grande affinité pour l'eau , et qui sembleraient devoir provoquer sa

formation. Si cependant on plonge du platine