Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)
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CHIMIE.
EXTRAITS.
une surface assez considérable pour permettre d'apprécier facilement une condensation des
L'oxygène est sans action sur l'alcool faible ou concentré; le noir de platine provoque leur combinaison. D'autres corps encore sont dans ce cas. On a cru que, pour opérer cette réaction, il fallait recourir à l'emploi des ferments, jusqu'à ce que M. Duflos eût prouvé que des copeaux de bois
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gaz.
Une expérience, qui a d'abord été faite par
M. Fusinieri , et qu'il est, du reste, très-facile de répéter, prouve qu'il y a de l'air et de l'humidité condensés à la surface du verre. Si l'on verse dans un tube de verre du mercure bouilli qu'on a laissé refroidir dans le vide, on observe qu'il cède
imbibés d'acide acétique agissaient d'une manière
de l'air quand on le chauffe, même quand on a pris la précaution de s'assurer par le microscope qu'il n'en restait plus de trace adhérente aux parois. Mais si, dans un tube de verre quia été exposé à une température élevée, on verse du mer-
analogue au noir de platine. On aurait pu croire que l'acide acétique dont on s'était servi avait déposé des ferments sur les copeaux ; niais ces ferments auraient été bientôt décomposés par l'oxy; et M. Duflos a constaté quevec des gène de copeaux seuls on pouvait transformer l'alcool en acide acétique pendant des mois entiers.
cure- .4`nimoyen d'un entonnoir dontIa pointe
toucleelefond du tube, et qu'ensuite on le
Quand on prépare l'acide acétique en_ exposant de 1whièr&ou des liqueurs ferinentées4leaee:genre
chauffie il ne cède, pas la moindre bulle d'air,
à factionïde l'air, elles se troublent.:etidéposent des Matières de nature organique. Ces.emtières spongieuses, agissant à la façon du noirkle plafine , peuvent condenser de l'oxygène et .etermi-
mêmeiquand on se sert:du mercure quia été agité avec dé,, l'air et de l'eau , et qu'on a laissé se des-
sécher simplement à l'air libre; ainsi les bulles gazeuses que le mercure cédait dans la première expérience devaient provenir de l'air et de l'eau
nent alors la combinaison de ces corps. On se rend mieux compte de l'action des corps
condensés sur les parois du tube ; mais cette quan-
qui agissent par leur contact, quand on étudie
tité d'air et d'eau condensés dans le premier cas est si minime , qu'on ne peut en constater la présence que par l'expérience que nous venons de rapporter.
sitions. Si l'on fait passer du gaz ammoniac sur de la tournure de cuivre ou de fer incandescents,
11 serait impossible de prouver la condensation d'un gaz quelconque à la surface de lames de platine, en supposant même qu'elle y fut aussi consi-
dérable que celle de l'acide carbonique à la surface du charbon. Un mélange d'alcool et d'oxygène se comporte, en présence du platine, absolument de la même manière qu'un mélange d'hydrogène et d'oxygène.
les cas dans lesquels ils provoquent des décompoil est complétement décomposé en gaz azote et en gaz hydrogène ; tandis qu'en en faisant passer à la même température sur de la tournure de platine
ou des fragments de verre, il ne s'en décompose au contraire qu'une quantité extrêmement faibl e.
La décomposition du bioxyde d'hydrogène est de la plus haute importance ; elle n'a lieu qu'a la surface des corps solides et en raison même de l'é-