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Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)

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CHIMIE.

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EXTRAITS.

liqueur à contenir plus de 0,42 d'acide réel ( équiv. par no équiv. d'eau).

L'acide fluorhydrique concentré par l'ébullition contient : 1 équiv. d'acide fluorhydrique. 0,3537 0,6463 4 équiv. d'eau 1,0000

sa densité est d'environ 1,15, plus forte que celle del'acide anhydre. Il bout vers 12o°, et il ne répand à l'air que des fumées extrêmement faibles. Il résulte de ce qui précède que l'analogie qui

règne si habituellement entre les composés du chlore , du brôme et de l'iode, ne se soutient pas dans la relation de leurs hydracides avec l'eau. D'après cela, il paraît que les causes qui augmentent la tendance à la gazéification produisent sur les affinités des hydracides pour l'eau des effets qui ne sont pas proportionnels à ces affinités.

Les proportions de brôme et d'iode solubles dans leurs hydracides, sont différentes pour les deux substances. 34. Purification de l'ACIDE CHLORHYDRIQUE du

commerce; par M. Lambert. (journ. de Pharm., t. 3, p. 208.) Si l'acide à purifier, supposé être à 22°, contient de l'acide sulfureux, ce qui est le cas le plus ordi-

naire, on y ajoute un peu de bioxyde de manganèse , puis ensuite un peu de protochlorure de fer pour absorber le chlore qui aurait pu se dévelop-

per. Ensuite on met une quantité déterminée d'acide dans une cornue tubulée, on adapte un tube en S à la tubulure, et au bec un appareil de

475 Woolf, dont les flacons contiennent de l'eau distillée et sont entourés d'eau froide. L'appareil étant ainsi disposé, on verse par le tube en S une certaine quantité d'acide sulfunque.Pour cela on se sert d'un entonnoir effilé, solidement fixé audessus du et sur lequel on abouche un flacon contenanttube' l'acide sulfurique ce qui permet de laisser l'opération marcher toute seule. L'acide sulfurique s'empare de l'eau et fait dé-

gager le gaz qui va se dissoudre dans l'eau des flacons. On porte peu à peu le liquide à l'ébullition , et arrivé à ce point il n'y reste plus d'acide chlorhydrique. Ce n'est .plus alors que de l'acide sulfurique à 56°, qu'il set de concentrer de nouveau pour qu'il puisse servir à une nouvelle opé-

ration. Ce mode de purification est très-économique et pourrait être employé -en France. Si l'acide contenait de l'arsenic, celui-ci se dégagerait à l'état de chlorure, et souillerait le produit obtenu.

35. Moyen de recounaitre des traces d'acide sulfiereux dans l'ACIDE CHLORHYDRIQUE ; par M. Lerribert. (Jour. de pharm., t. 3, p. 207.) On sature une petite quantité de l'acide à essayer

par du carbonate de potasse; on y ajoute un peu d'une dissolution faible d'amidon, et une ou deux gouttes d'iodate de potasse ou de soude, puis de l'acide sulfurique concentré qui met à nu l'acide sulfureux et l'acide iodique, lesquels réagissent alors l'un sur l'autre : l'iode est mis à nu et la: liqueur bleuit. Il faut avoir le soin de ne mettre l'acide sulfu-