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Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)

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EXTRAITS.

540 l'ammoniaque à l'état on précipite le platine par

de chloro-platinate. Là question de savoir comment il faut procéder lorsqu'il s'agit de la séparation de plusieurs métaux , se résout d'elle-même par ce que nous venons d'exposer. les

H. Action du cyanure de potassium sur

.oxydes, les sulfures, les sels, etc., par la voie

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comme celle de l'Oxyde ou du sulfure d'étain, etc.;

ensuite le mélange de cyanure et de carbonate, une fois fondu , se retire si promptement clans le

charbon qu'on peut toujours reconnaître de la manière la plus évidente les parcelles métalliques qui ont été réduites, les isoler avec facilité et les soumettre à d'autres essais.

L'action du cyanure de potassium sur les ni-

trates et les chlorates est toute particulière. Fondus

Nons avons, sous ce double rapport, étudié son action sur un grand nombre d'oxydes, de sulfures, de sels, etc., mais nous ne citerons que les résultats qui paraissent offrir de l'intérêt en euxmêmes ou pour l'analyse chimique. Dans ces ex-. périences, nous nous sommes servi tantôt du cyanure de potassium sans mélanges, tantôt d'un mélange de parties égales de carbonate de soude anhydre et de cyanure de potassium. Les détails

avec ce corps, ces sels se décomposent avec une forte explosion et avec ignition : aussi faut-il user de beaucoup de précaution lorsqu'on opère avec de grandes quantités, surtout avec des,chlorates. Voilà donc un réactif très-sensible pour découvrir ces sels par la voie sèche. Si on mélange avec du cyanure de potassium et qu'on chauffe sur la lame de platine, il en résulte toujours, même avec des quantités infiniment faibles , une détonation et un dégagement de lumière encore fort sensibles. Les propriétés réductives du cyanure de potassium fondu avec les oxydes et les sulfures métalliques, ont déjà été signalées par M. Liebig. Nous nous sommes assuré qu'elles permettent aussi les applications suivantes

pur qu'il MIS semble inutile d'en parler dune manière spéciale; nous ne saurions toutefois passer sous silence quelques avantages qu'il a sur ce der-

chalumeau du sulfure d'antimoine arsénifère , il n'est pas toujours possible de reconnaître l'odeur alliacée de l'arsenic, masquée le plus souvent par celle du gaz sulfureux. On a, par cette raison, proposé de réduire d'abord l'antimoine en le faisant fondre avec du fer, du sulfate de >soude et du

sèche.

Le cyanure de potassium peut s'employer de

cieux manières par la voie sèche I. Comme réactif au chalumeau ; 2° Comme moyen de réduction dans le creuset ou dans le tube de verre.

se trouveront indiqués à chaque expérience. Au chalumeau, nous avons toujours employé ce mélange à cause de la trop grande fusibilité du cyanure de potassium. Ce mélange offre en général tant de rapports avec le carbonate de soude

nier. D'abord les réductions se font avec une facilité tellement extraordinaire que des opérateurs, même peu exercés, sont en état d'exécuter sans

peine des rédaçtions autrement assez difficiles,

1. Découverte de l'arsenic dans le sulfure d'antimoine brut. On sait que dans l'essai au

charbon, ou par tout autre procédé, et de l'essayer ensuite au chalumeau. Cet essai ne laisserait rien à désirer si la formation du culot métallique