Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)
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EN YORKSHIRE.
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née. Lès gaz de la combustion sortent toujours par
les fers et les aciers, pour les peser, pour couper les barres de fer à la longueur convenable, pour déposer et charrier la houille consommée
un orifice pratiqué au centre et à la partie supérieure de la voûte mobile, et se rendent à la cheminée par un rampant fixe horizontal, suspendu au-dessus du fourneau par des tirans en fer, attachés aux fermes de l'atelier. On conçoit que, dans cette disposition,
dans 'chaque poste ; enfin, pour exécuter commo-
dément toutes les manipulations qui seront décrites dans la suite de ce paragraphe. pourneàu el,e-
6ol
FABRICAYION DE L'ACIER
J'ai vu par exception, en Yorkshire, et j'ai re-
minée emPl'Y trouvé, aux environs de Liverpool et de Bristol
. moins usuelle- , nient que le pré- des fourneaux de cémentation 'construits sur un cédent. principe tout autre que le type précédemment dé-
crit., lequel, ainsi que je l'ai déjà annoncé, appartient plus spécialement aux aciéries du Yorkshire.
Les caisses, la chauffe, les carneaux et l'enceinte extérieure, sont disposés exactement de la même manière jusqu'au niveau du bord supérieur des caisses : les différences tiennent surtout à ce que la voûte qui recouvre l'enceinte est mobile, et à ce que le tirage est produit par une cheminée.
La voûte est toujours en arc de cloître, mais
beaucoup plus surbaissée que dans les fourneaux précédemment décrits : sa hauteur ne varie guère
qu'entre on',4o et om,55. Les briques qui composent cette voûte reposent sur un cadre rectangulaire en fonte, supporté lui-même par quatre petites roues, glissant au besoin sur des barres de
fer parallèles. On déplace aisément la voûte lorsqu'il faut vider les caisses ; on la replace sur le fourneau avant de remettre celui-ci en feu, et on. lute avec de l'argile l'espace compris entre la partie fixe et la partie mobile. La cheminée a toujours une fondation indépendante de celle des fourneaux : ceux-ci, au nombre
de deux, sont ordinairement disposés d'une manière symétrique de part et d'autre de cette chemi-
les gaz de la combustion auraient tendance à se rendre immédiatement du foyer dans le rampant
sans échauffer le pourtour des caisses : on remédie
à cette tendance, et l'on prolonge la durée de
l'action calorifique de la flamme, en fermant compiétement , par une cloison horizontale établie au niveau du bord supérieur des caisses, compris entre celles-ci au-dessus de la chauffe. La
flamme se trouve ainsi obligée de circuler dans l'espace, large de 6P0. (0-,153), compris entre les caisses et l'enceinte ; on retarde en outre la sortie de la flamme , en réduisant à peu près à iro. 611. (om,038) la largeur des carneaux au niveau du bord supérieur des caisses. La cheminée détermine toujours dans le fourneau, excepté quand on le met en feu, un excès de tirage : on règle la combustion, non plus comme dans le fourneau du Yorkshire, en agissant sur la grille, mais bien en ouvrant sur le rampant horizontal un orifice qui y donne accès à une quantité d'air d'autant plus grande, que l'on veut restreindre davantage l'activité de la combustion. Ce mode de .construction me paraît avantageux sous plusieurs rapports : il se prête aisément au chargement et au déchargement des caisses ainsi qu'a la conduite du feu; bien qu'il exige beaucoup d'ar-
matures en fer et en fonte qui sont inutiles dans l'autre système, il n'entraîne pas, à ce qu'il semble , des frais plus considérables de premier établis-