Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)
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FABRICATION DIi L'Amri 614 Le prix moyen de la journée de travail de ces divers ouvriers' est de 3'.,62. 40 Conduiteda
/rayai/ dans un
.
Les ouvriers commencent par couper à la Ion-
ateue,,dé,_gueur convenable les barres à cémenter, et leur tation. donnent toujours .21)° (e,o5i ) de moins que la plus longue dimension des caisses. Sans cette Préparation des
,
fer. precaution , les barres qui sont plus dilatables que
la matière terreuse des caisses, briseraient infailliblement ces dernières. Chargement et Le fourneau depuis longtemps refroidi, ayant du les réparations qui pouvaient être nécessaires, PréP"rati'n fourneau.
un des ouvriers s'y introduit pour procéder au
chargement des caisses, tandis qu'un autre se tient au dehors pour approcher le fer et le cément. On place d'abord au fond de chaque caisse une couche
de cément épaisse de o'n,o8, puis on stratifie de deux manières différentes le fer avec de nouvelles
couches de cément. Tantôt on pose à plat et par lits horizontaux les barres à peu près juxtaposées,
et on les sépare par des couches de charbon épaisses de 6%0°8 à orn,oi 5 ; tantôt on dispose le
fer.en lits horizontaux où les barres placées de champ ne comprennent entre elles que quelques millimètres de cément. Ces lits sont séparés par des lits horizontaux de cément épais de om,o i environ. Lçs fragments de barres sont soigneusement placés
bout à bout et subdivisés au besoin, de manière (lue la stratification du cément et des barres étant convenablement observée, le volume occupé par le fer soit aussi grand que possible. Lorsqu'on est arrivé au niveau des quatre ouvreaux, on y dispose des fragments de barres, de telle sorte qu'on les puisse aisément retirer, pour juger par leur aspect du progrès de la cémentation. Enfin on
EN YOBKSIIIBE.
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termine toujours le chargement par une couche de cément épaisse de orn,o8 qui doit rester à quelques
centimètres au-dessous du bord supérieur des caisses.
Les caisses ainsi chargées sont hermétiquement Fermées par un moyen. aussi simple qu'efficace
au-dessus de la dernière couche de charbon, on applique une couche de o",io d'une sorte de mortier formé des détritus pulvérulents qui se déposent au pied des meules où l'on polit et où l'on aiguise les outils tranchants et taillants , et une multitude d'objets de coutellerie. Cette matière abondamment fournie par les ateliers du Yorkshire se compose essentiellement de quartz pulvérulent mêlé à des parcelles d'acier oxydées à leur surface; elle se coagule et se ramollit par l'action de la chaleur, sans jamais se liquéfier. Les caisses étant ainsi préparées, on nettoie les carneaux qui servent à la circulation de la flamme
tant au dedans qu'au dehors de l'enceinte; on bouche avec des briques et de l'argile les deux portes et les quatre ouvertures de chargement; on remplit d'abord avec du cément, puis avec de l'argile, les extrémités des conduits correspondant aux barres d'essai ; on établit sur leurs traverses les cinq barreaux de la grille après avoir renouvelé
au besoin ceux qui se trouvaient endommagés, puis on procède à la mise en feu.
La mise en feu doit être conduite avec beaucoup de ménageaient quand le fourneau est neuf ou quand une partie de la maçonnerie a été renouvelée; mais dans le cas ordinaire on pousse le feu plus rapidement qu'on ne le fait dans le cours de l'opération, afin de porter aussi promptement Tonie III, 1843. 40
Mise en feu.