Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)
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FABRICATION DE L'ACIER 64° crire, en me conformant au même plan que j'ai suivi dans le premier paragraphe à l'égard des ateliers de cémentation.
iMatdrielcle
La partie principale du matériel de la fahrica-
lu fabrication, tion est un fourneau à courant d'air naturel, rece-
vant deux creusets où l'acier est chauffé à l'abri des gaz de la combustion ; la forme de ce fourneau, ses dimensions et ses relations avec les autres par-
ties de l'atelier, sont indiquées avec le plus grand
détail sur la Planche XIII. Chaque fourneau (fig. 2 et 3) est un prisme Fourneau de fusionFormes rectangulaire droit, dont la section horizontale et dimensions. a om,54 sur o",38 ; à la partie inférieure est une grille composée de cinq barreaux carrés, dont le côté varie entre o",o25 et o",o35; à la partie su-
périeure se trouve une ouverture rectangulaire ayant seulement o",33 sur om,3o, dont le centre de figure correspond à celui du prisme, et qui se raccorde avec les faces verticales de ce dernier par
de petites surfaces en arc de cloître. La distance verticale comprise entre la grille et l'orifice du fourneau est ora,91. Trois des côtés du prisme se prolongent jusqu'au sol à 1",71 au-dessous de la grille; le quatrième côté reste ouvert pour laisser un large accès à l'air atmosphérique qui doit être appelé en grande quantité pour suffire à l'activité de la combustion. Sur l'une des faces étroites du prisme est pratiquée une ouverture rectangulaire, large de ce,38 et haute de 0", i 4, qui donne issue aux
gaz de la combustion, et qui communique avec la cheminée par un rampant horizontal ayant même section, et o",64 de longueur. L'arête supérieure de ce rampant est à o", eI en contre-bas de l'orifice du fourneau. La cheminée a parfois une section cir-
EN YORRSHIRE.
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culaire ; plus ordinairement cette section est un carré dont le côté est o",3o. La hauteur totale de la cheminée au-dessus de l'arête supérieure du rampant est ho", Les briques les plus réfractaires ne pourraient matériaux réréSister à la température excessive qui doit être fr,aoctires reini; développée dans les fourneaux à acier. Pour former Peor7seirsurdun d.
les parois de ces fourneaux on emploie un grès fourneau. nommé gannister,.'très-compacte, à cassure grenue subsacchardide , esquilleuse, formé de quartz pur, et par suite éminemment réfractaire; il entre sous deux formes différentes dans la construction des fourneaux. Ce grès, en raison de sa dureté, étant employé avec avantage polir l'empierrement de la plupart des routes aboutissant à Sheffield, on ramasse avec grand soin la poussière et la boue qui résultent du broiement de la chaussée; ces matières pulvérulentes, composées essentiellement de quartz mêlé d'une trace de matières animales et de cette fine poussière de charbon qui imprègne le sol de tous les «districts manufacturiers de la Grande-Bretagne,
sont aussi réfractaires que le grès lui-même, et
d'un emploi plus économique, parce qu'elles n'exi-
gent aucune main-d'oeuvre de taille ou de maçonnerie. Pour refaire à neuf les parois d'un fourneau après avoir enlevé la partie dégradée, il suffit de tasser la matière réfractaire légèrement humectée , dans l'espace large de 0",28, compris entre le
massif fixe du fourneau et un noyau central en bois auquel on donne exactement la forme et la position que doit avoir le foyer. Malheureusement pour les fondeurs d'acier, on emploie çà et là, pour l'empierrement des routes,
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