Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)
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Par calcination, elle perd o, Io de son poids, et elle devient d'un rouge brique peu foncé. Lorsqu'on Va traite avant cidéination par l'acide mu, il y a une effervescence assez vive, et il ge dissbut o, ii de carbonate de chaux et 0,14 d'oxyde de manganèse; ,Mêlé d'oxyde de fer et d'un
peu d'alumine. Le résidu desséché est d'un gris noir; quand on le grille après l'avoir fortement desséché, il perd une portion de son poids qui
revient à o,o3 du poids total de la poterie; l'analyse. donne : Carbonate de chaux Oxydes de man aanèse et de fer et alumine.
Argilé-et sable.
Eau et tliarbon
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EXTRAITS.
SUBSTANCES MINERALES.
0,11 0,14 0,70 0,05
Ptit6ie moderne du M'Ivre. Fragment de
pipe de la manufacture de M. Léclemandé. Sa pâte est.parfaitement homogène, à cassure grenue, presqu& unie et noire. Par ealeination et grillage, cette pôterie devient
blanche etpercl 0,035 de son poitk Traitée'Par l'acide muriatique avant caleination,.il é CliSgbut 0,17 d'alumine, légèrement colorée par de l'oxyde de fer, ,rt,:; en outre, une trace de carbonate de chaux. LeWsidu est d'un noir grisâtre; âpres qu'il a été deseché à la chaleur sbifibre , il pèse 0,78; ensuite., par le grillage, il se décolore completement, et il se réduit à 0,77. La perte 0,01 représente le proportion' du charbon; mais cette proportion doit 'être uh minimum, parce que, comme ce charbon est très-combustible, il est possible qu'il s'en brûle une petite quantité pendant la calcination l'an'alysé a donné
Alumine soluble. . Argile insoluble. Charbon ( environ ). Eau
.
.
.
0,170 0,780 0,010 0,0'25
0,985
Cette poterie est très-bien filbriquée ; elle a dû
être soumise à une véritable cuisson à l'abri du contact de l'air.
32. Analyse de deux TERRES VÉGÉTALES de Pommard (Dép. de letate-d'Or); par M. P. Berthier. La commune de Pommard est célèbre par les
excellents vins qu'elle produit. Elle est située à .une lieue de Beaune, sur le versant ouest de la première chaîne de la Côte-d'Or, chaîne qui est constituée par un calcaire grisâtre, peu dur, que l'on rapporte à l'étage inférieur du calcaire oolithique. Le sol a environ un mètre de profondeur et regarde le sud-ouest. Les deux échantillons de terre qui ont été soumis à l'analyse, ont été pris dans deux champs absolument contigus, appartenant au même propriétaire, entretenus de la même manière, et clans lesquels on cultive la même espèce de vigne ; mais les vins que produisent ces deux champs diffèrent
très-notablement l'un de l'autre. Le champ n° donne un vin rouge fin proprement dit, dans lequel on retrouve une partie des qualités du vin de Champagne, mais un arome moins piquant et une plus grande mollesse que n'en ont ordinairement les vins de Bourgogne. Le champ n° 2 fournit un vin rouge coreé qui affecte vivement toutes les papilles de la langue et du palais, emplit bien