Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)
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XÏR A ITS.
SUBSTANCES MINÉRALES.
la nature sous forme de cristaux, eti-,toutes ainsi que l'a montré
sortes de proportions,
M. G. Rose.. En général , les cristaux dodécaèdres
sont les plus riches en or, et ils n'en renferment pas moins de 0,91. Viennent ensuite les tétraèdres, puis les octaèdres.
Sur une très-grosse PÉPITE D'OR trouvée
dans la partie méridionale de l'Oural; par
M. Kokcharoff (Ann. de Ch., t. 7, p. 243.) La plus grande pépite trouvée jusqu'ici dans les monts Oural avait un poids de 10k,233 (24',69 zo-
loniks); la pépite trouvée le 7 novembre 1842 pèse 36k, 017, OU 2 ponds 7 liv. 92 zolotniks. C'est dans les alluvions de Miask , dans la partie méridionale de l'Oural, pente asiatique, près des mines de Zarevo-Nicolaefsk et le Zarevo-Alexandroesk,
qu'elle a été rencontrée.
En 1842, le poids total de l'or exploité en Russie a été de 16.000 kil. ou 970 pouls. Analyse de quelques MINERAIS DE TELLURE
de Transylvanie; par M. W. Petz. (Ann. de Pog., t. 57, P. 467.) J'ai étudié avec soin le tellursilber, le schrifterz , le Tveisstellur et le tellure natif; mais je n'ai pu examiner que superficiellement le blatter tellur et l'acide tellurique. Voici la marche qui a été suivie dans l'analyse le minerai était traité par l'acide nitrique jusqu"à oxydation complète, ce qui exigeait une longue
ébullition et l'emploi d'un acide fort. Le résidu lavé était dissous dans l'eau régale, et l'on préçi-
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pitait l'or par le sulfate de fer. On ajoutait de l'acide chlorhydrique à la liqueur nitrique, et on lavait le précipité de chlorure d'argent avec de l'eau bouillante pour en séparer le chlorure de plomb. On réunissait ensuite toutes les liqueurs nitrique et muriatique , on les sursaturait d'hy-
drosulfate d'ammoniaque; on analysait le précipité de sulfure de plomb, etc., et on sursaturait la liqueur sulfureuse d'acide acétique pour en précipiter les sulfures de tellure et d'antimoine qu'elle contenait; on traitait ce précipité par l'eau régale en évaporant avec un excès d'acide chlorhydrique pour chasser tout l'acide nitrique, et l'on précipitait le tellure par le sulfite d'ammoniaque. Enfin, pour doser l'antimoine , on le précipitait par Phydrosulfate d'ammoniaque, et l'on traitait le sulfure par l'acide nitrique. La séparation du tellure et de l'antimoine se fait très-bien au moyen de l'acide sulfureux ; mais il est nécessaire pour cela d'opérer sur des liqueurs étendues et froides. Le tellure précipité est très-pur, mais en se desséchant il s'oxyde sensiblement , et l'on trouve toujours, à cause de cela, une augmentation de poids notable : aussi ai-je préféré, le plus souvent, le doser par différence. Tellursilber. J'en ai analysé deux échantillons venant de Nagiag : a était tout à fait semblable à la variété trouvée en Sibérie ; sa p. s. est de 8,37 à 8,45; il présentait des traces de structure hemiprismatique. L'autre b avait un éclat plus vif, une couleur plus foncée, une malléabilité moindre ; sa cassure était conchoïde presque unie ; sa p. s. était de 8,72 à 8,83; il présentait quelques prismes striés à faces courbes, mais sans bases. L'analyse a donné :