Annales des Mines (1843, série 4, volume 3)
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CIRCULAIRES. 960 calcul des résultats consignés chaque année sur l'état
n°
Jusqu'à ce jour, les renseignements relatifs État nc, 3. à la consistance des usines avaient présenté le détail des feux .et ateliers actifs et inactifs. Cette distinction n'est point absolument nécessaire ici. Le nombre des ateliers actifs étant indiqué sur l'état no 4, il suffit, à la rigueur, de mentionner sur l'état n° 2 le nombre total des ateliers le nombre des ateliers inactifs se déduira par différencedes chiffres consignés sur 'les deux états. Il résultera de ce nouveau mode une très- grande simplification de l'état n° 3. La diminution dans le nombre des colonnes et la plus grande hauteur donnée à la tête du tableau permettent en outre, d'y inscrire plus aisément l'énumération
CIRCULAIRES.
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ateliers de moulage excède toujours notablement les piantités de fonte produites dans le royaume et importées pour la consommation intérieure. Il y a lieu de croire que cette
anomalie, qui se reproduit constamment dans le même sens, résulte surtout de ce que Mill. les ingénieurs ne tiennent pas suffisamment compte cles vieilles fontes, des ferrailles, des rognures et déchets divers élaborés par les forges et par les ateliers de moulage , matières dont l'emploi diminue naturellement les consommations en fontes neuves. Peut-être aussi l'anomalie tient-elle en partie à ce que la production des hauts-fourneaux est évaluée un peu
quantités de forces motrices qu'exige en divers lieux et par diverses méthodes la fabrication d'une quantité donnée de fonte, de fer,marchand , de tôle, de fil de fer, etc.
trop bas, et à ce qu'au contraire les consommations des forges et des fonderies de deuxième fusion sont un peu exagérées. Il convient de rechercher très-attentivement dans quelles proportions les vieilles fontes et les riblons entrent dans la consommation de ces ateliers, et de vérifier d'une manière toute spéciale, sur le second verso de l'état, la balance de la recette et de l'emploi des fontes entrées clans le commerce du département, soit par la production , soit par l'importation d'un autre département ou d'un pays étranger, soit enfin par le transit. A l'aide des renseignements qui lui ont été transmis, l'administration a pu comprendre dans le dernier compte
MM. les ingénieurs des mines sur ces sortes de recherches,
rendu un travail relatif à l'histoire des usines à fer dans les groupes de forges I, VII et IX. Ce document a de l'inté-
des divers feux. et ateliers.
Les., renseignements relatifs aux forces motrices employées polir les diverses usines ont jusqu'à présent laissé beaucoup à désirer ; l'administration a souvent regretté de ne pouvoir en tirer parti pour la solution de questions
importantes dans lesquelles il importe de connaître les
J'appelle d'une manière toute spéciale l'attention de
qui n'exigent, dans la plupart des cas, grâce aux progrès récents de l'hydraulique, que des observations faciles et des calculs très-simples.
Ces renseignements seront consignés dorénavant dans cinq colonnes, correspondant aux cinq subdivisions du travail (tu fer.
En ce qui concerne /es machines à vapeur, on devra
faire une mention spéciale dans la colonne (67) , de celles dont les chaudières sont chauffées au moyen du gaz sortant des foyers métallurgiques. La seule modification qui y ait été intro_État n. 4. duite consiste à mentionner explicitement les rails parmi les fers produits par la méthode anglaise, dans la conversion de la fonte en fer forgé. Je crois devoir d'ailleurs reproduire l'observation déjà
faite l'an dernier au sujet de cet état. Le dépouillement fait chaque année des résultats qui y sont consignés, prouve
que la quantité de fonte élaborée par les forges et par les
rêt, et il importe de le continuer par des publications analogues, soit pour ces trois groupes, soit surtout pour
les neuf autres. J'appelle sur ce point l'attention de MM. les ingénieurs; je leur saurai gré des efforts qu'ils feront pour concourir à ce résultat. J'insiste particulièrement auprès d'eux pour que les six états qu'ils ont à produire me parviennent au 15 novembre prochain. L'exactitude est ici une nécessité impérieuse, et
il faut qu'elle soit la même partout. L'absence d'un seul de ces états empêche de terminer des travaux d'ensemble,
et devient la cause de retards toujours fâcheux dans la publication du compte rendu exigé par la loi du 23 avril 1833. J'aime à me persuader que cette exactitude que je recommande ici n'ôtera rien au mérite du travail ; elle sera un mérite de plus. Les états de MM. les ingénieurs ordinaires me seront transmis, conformément aux règles établies, par l'inter-