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Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)

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SUR LES FUSÉES DE SURETÉ

POUR LE TIRAGE A LA POUDRE.

promptement l'acide sulfureux qui se produit en abondance dans le procédé ordinaire. J'ajouterai que lorsqu'on emploie les mèches soufrées l'ex-

substituer à ce moyen d'attache, celui que j'ai in-

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plosion prématurée d'un coup de mine peut éteindre les samorces des autres, ce qui n'arrive pas avec les fusées.

L'emploi des fusées goudronnées est éminemment utile pour le foneement des puits ou l'ouques usages spéverture des galeries dans des rochers aquifères, ciaux. où il est toujours difficile et surtout coûteux d'él'affluence de Terrains aqui- tancher les trous de mine. Lorsque fères. l'eau n'est pas très-considérable, et qu'elle n'arrive pas par des fissures du rocher, on peut se contenter de cartouches en papier graissé avec du Emploi des fu-

sées pour quel-

suif ou de l'huile, mais lorsque l'eau est trop

abondante, on se sert de cartouches en toile goudronnée ; pour les fabriquer, on prend un mandrin en bois arrondi par le bout, dont le diamètre est de 1/8 de pouce plus petit que celui du trou, on enroule dessus un morceau de toile grossière coupée à la longueur et à la largeur convenables, on le coud .sur le mandrin avec du gros fil; on façonne ainsi un sac que l'on retourne, on le remplit de sable, on 'fait une forte ligature à l'extrémité , et on le plonge dans un bain de goudron, auquel on a ajouté les ingrédients nécessaires pour lui faire prendre le degré de consistance convenable. Ces cartouches reviennent à of., o la pièce

environ. Au moment de s'en servir on vide le sable, et on remplit le sac de poudre ; on fait à 7 ou 8 centimètres de l'extrémité de la fusée, une ligature en chanvre formant bourrelet; on l'introduit dans la cartouche, et .on serre fortement les bords du sac sur la fusée, le bourrelet en

chanvre empêche la fusée de s'arracher. On peut

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diqué plus haut, et qui est bien plus simple et plus expéditif. On achève de souder la fusée à la cartouche en recouvrant la ligature d'un enduit de goudron qui ferme tous accès à l'eau. Je ne m'arrêterai pas sur les avantages que présente dans ce cas l'usage des fusées, ils sont trop évidents. On

doit employer de préférence les fusées à double enveloppe (sump juse) qui présentent des garanties beaucoup plus grandes pour la conservation de la poudre; on peut cependant employer la fusée ordinaire, lorsqu'elle ne doit pas séjourner trop longtemps dans l'eau. Les fusées goudronnées font disparaître com- Tirage piétement une des grandes difficultés que présente le tirage à la poudre pour l'exploitation des ro-

chers submergés dans le lit des rivières et dans les ports. On l'applique avec le plus grand succès à ce travail en Angleterre. Au lieu de loger la charge dans un tuyau en fer-blanc ou en étain, surmonté d'un petit tube arrivant jusqu'à la surface, et par lequel on projette sur la poudre un petit morceau de fer rouge, on se sert d'une .cartouche goudronnée semblable à celle qui .a ,été décrite plus haut, et à laquelle on a soudé une fusée

de 2 mètres environ de longueur, au moyen d'un bon enduit de poix ou de goudron; l'ouvrier conserve l'extrémité de la fusée dans la cloche à plongeur, bourre le trou avec du sable ou des recoupes de pierre, met le feu à la fusée, et donne un signal pour faire écarter la cloche à 8 ou io .pieds de distance; lorsque l'explosion a eu lieu, il donne un nouveau signal et revient à son travail. On emploie maintenant à Montmartre, d'après Écrasement des les indications que j'ai données, les fusées de'sû-c."`Tièr" i! Piliers tournes.