Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)
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SUR LE ROULAGE
DANS LES MINES DE BLANZY.
à 18.750 kil, nets la quantité transportée par
Chaque rouleur transportait dans ce cas 37.500 kilog. à la distance réduite de ioo mètres, niais il ne chargeait pas son chariot. Deux hommes constamment occupés suffisaient à les charger. Le transport se faisait dans des chariots de 6 hect. en 5o voyages. Le chargement de ces 75 bennes au puits s'ef-
homme à la distance de ioo mètres. Au puits des Communautés, les rouleurs font
3o voyages, ce qui réduirait à 10 hommes le nombre des rouleurs du poste de 15o bennes, et porterait le prix de revient par hectolitre à of,o13 pour une distance de ioo mètres. A ce puits des Communautés, chaque rouleur fait 18.00o mètres
de chemin dans la journée, et charge 180 hect. de charbon dans le chariot, c'est-à-dire à ",50 de hauteur, et transporte 27.000 k-il. de houille par jour, à la distance réduite de 100 mètres (chargement compris). Au puits de Lucie, n° 2, lorsque les transports s'effectuaient avec des hommes, il y avait du côté
de l'est une distance à parcourir de 5oo mètres, et une distance de 200 mètres seulement du côté de l'ouest. Le roulage s'effectuait à l'ouest avec un
seul relais et s'établissait aux mêmes conditions qu'il a été dit ; du côté de l'est, il y avait deux relais; les rouleurs qui allaient à la charge amenaient leur chariot chargé à la gare, ou double voie placée à moitié chemin du puits, c'est-àdire à 250 mètres, et en ramenaient un vide à la charge; les rouleurs du deuxième relais prenaient le chariot chargé amené à la gare par les hommes du premier relais, et le poussaient au puits, où ils le déchargeaient, et d'où ils ramenaient aussi un chariot vide à la gare; dans ce cas, 4 hommes suffisaient pour le roulage, sur le chemin de fer, de 75 bennes de 4 hectolitres combles (pesant 400 kil.),
à la distance de 5oo mètres, et faisaient chacun 25.000 mètres de chemin dans leur journée de 8 heures (5o voyages chacun de 250 mètres à 6 hectolitres combles ou 600 kilogr. nets par voyage).
fectuait aussi avec deux hommes.
Là, le travail se trouvait parfaitement divisé ; le chargement était fait par des hommes presque exclusivement occupés à charger les chariots ; leur service consistait à prendre, sur un embranchement généralement peu éloigné ( 25 mètres au plus ) , les chariots vides, à les conduire aux tailles,
à les charger et à les ramener sur l'embranchement où le premier relais de rouleur devait les venir prendre. Ces hommes étaient payés comme les rouleurs, 2 fr. par jour, c'est-à-dire of,o1333 par hectolitre. Le roulage, sur une longueur de chemin de fer de 5oo mètres, y compris le versement des cha-
riots à la place d'accrochage du puits, occupait 4 hommes à 2 fr., ce qui faisait 8 fr. pour 3oo hect.
OU 0,026 par hect. pour 5oo mètres parcourus, et o1,0052 par hect. pour ioo mètres de distance ré-
duite; ce dernier chiffre exprime, dans tous les cas, à peu près le prix du transport simple sur des chemins de fer effectué par des hommes gagnant
2 fr., et travaillant 8 heures. Le remplissage des bennes au puits se faisait par deux hommes payés 1f,50, ce qui faisait 3 fr. pour 3oo hect., ou 0f,03 par hect.
En récapitulant ces différents prix de revient partiels, on obtiendra le prix de revient total de