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Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)

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EXPÉRIENCES PATTES

inTous ces minerais appartiennent à la partie oxfordiennes qui férieure du terrain des marnes la

présente, au nord-ouest du département de Côte-d'Or, un immense développement. Ils sont miliaires disséminées dans des

formés d'oolites bancs calcaires et marneux sur une hauteur d'environ 4. mètres à 4m,50 , et concentrées surtout de dans une couche d'une épaisseur moyenne immédiatement sur l'assise suIm,20 , qui repose périeure du premier étage jurassique. On les disgrise et mine rouge. tingue en mine noire, mine habituellement au centre La mine noire se trouve bien elle forme des blocs de mine grise, ou d'un la superposition des couches protégées par grise fissuré. La mine banc de roche vive peu semble être le résultat d'une première altération de la mine noire; on remarque effectivement que, les exploitations de Latrecy et d'Etrochey noire est des failles, la mine dans le voisinage dermine grise, et cette toujours transformée en nière variété est presque constamment exploitée, terrain, à une petite distancé de la surface du des agents l'action séculaire dans des points où atmosphériques a pu facilement s'exercer. La mine rouge, enfin s'exploite toujours à la superficie du sol ; elle provient d'une sorte de remanie-

ment, sur place, de la mine grise , et, comme M. Ebelmen l'a déjà fait remarquer dans la description d'un minerai d'une autre nature, elle a perdu, probablement pour alimenter les végétaux, une partie notable de l'élément calcaire qu'elle renfermait. mélangées de Ces trois espèces de mines sont dont petits grains lenticulaires, magnétiques, la mine M. Berthier a fait connaître la nature;

DANS LE LABORATOIRE DE DIJON.

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rouge est la variété qui en contient la phiS forte proportion ; cette proportion s'élève quelquefois jusqu'à _2 p. ioo du poids de la mine lavée. Ces trois mines renferment aussi assez de matière organique pour les rendre fortement magnétiques, lorsqu'on les calcine en vase clos. Je ne crois pas, toutefois, que la couleur de la mine noire soit due à la présence d'une plus forte proportion de cette matière organique ; je serais: tenté plutôt d'attribuer cette différence d'aspect à un degré particulier d'oxydation du fer; -le phénomène de la transformation de la mine noire en mine grise s'expliquerait alors par une plus complète oxydation du fer, ce serait un cas particulier de ce fait général observé dans l'étude géologique des calcaires de tous les étages jurassiques, et notamment de ceux du Corn-Brash , que leur couleur primitive parait être le gris bleuâtre foncé, et qu'elle devient roussâtre par altération. Du reste, j'ai cherché à déterminer, dans ces trois variétés de mines, le degré d'oxydation du fer, en employant le procédé décrit par M. Ebehnen (Annales des mines, 3e série, t. XIV). L'essai de i gramme de mine noire a donné

une quantité de sulfate de baryte correspondant à Pi.otoxyde de fer.

.

0,10

L'essai de la mine grise a donné Protoxyde de fer.

.

0,06

La mine rouge, privée de grains magnétiques, a paru ne contenir que du peroxyde de fer hydraté. Ces minerais donnent tous, avec le nitre, la réaction du arôme.