Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)
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EXPÉRIENCES FAITES
granite, des roches particulières, dont la couleur varie depuis le vert d'herbe un peu jaunâtre jusqu'au vert noirâtre. Ces roches sont très-tenaces, mais leur dureté est faible, leur cassure est esquilGisement.
leuse. Le mode de gisement de ces roches se présente
sous deux aspects différents : dans le premier, elles forment des filons en relation avec des filons de granite d'une nature particulière. Le feldspath de ce granite est d'un blanc nacré, translucide, le quartz peu abondant ; le mica noir ou bronzé ; en pulvérisant cette roche et l'examinant au microscope avec un grossissement de 25 à 3o diamètres,
on remarque quelques lamelles présentant trois ce qui indiquerait de l'hypersthène. Les cristaux clivages'de feldspath présentent quelquefois, mais
- traités par les
rarement, les macles de acides après porphyrisation , ils ne laissent qu'un
résidu inappréciable. A in si, l'élément feldspathique
dominant est forthose :avec un peu d'albite, et probablement un peu de labrador. Les filons de ce granite accompagnent ordinairement les filons de la roche verte, perçant im ..gratiite commun qui forme la Masse générale du terrain. On trouve aussi dans les terrains schisteux des filons de roche verte souvent accompagnés de porphyres pétro-siliceux. Le second état de la roche que nous décrivons affecte une forme schisteuse ; parfois, près des fiIons, elle a été injectée dans les fentes, et alors elle pred une structure schistoïde analogue à celle que
l'on remarque dans certains porphyres qui bordent le terrain houiller de la Basse-Loire ; enfin-, dans le terrain schisteux , on trouve des veines de roche verte passant au gneiss ou au schiste argileux ordinaire.
DANS LE LABORATOIRE D'ANGERS.
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Ces roches présentent à la vue simple une agré-
gation confuse de deux éléments, l'un blanc, l'autre vert ou vert noirâtre ; en regardant à la loupe une esquille mince, on, reconnaît, que le minéral blanc est translucide, et qu'il contient,
disséminés, de petits cristaux opaques. Les minéraux accidentels sont rares dans ces roches; nous n'avons même pu trouver que de petits cristaux de fer sulfuré dans un petit nombre d'échantillons. On regardait ces roches comme contenant de l'amphibole et on les avaient désignées sous le ibolites ; pourtant, en les examinant nom d' avec soin à la loupe, et les essayant au chalumeau, MUS avons trouvé que l'élément noir ne présentait que des traces équivoques de fusion' et
par conséquent, ce ne pouvait être de l'amphibole ; ces roches avaient donc été mal nommées, et il était nécessaire d'en faire un examen aussi complet que le permettait leur structure pour en déterminer la nature et la composition. Nous avons examiné principalement six échan-
tillons; les nos i, 2 et 3 proviennent des filons dans le granite commun, situés au nord de Bres-
suire; les n°, 4 et 5 ont été pris dans des filons accompagnés du granite que nous avons décrit près de Parthenay-le-Vieux; le n° 6 provient des environs de Bressuire.
N° I. Au microscope, on distingue dans la E.ainen au In12 poudre provenant de cet échantillon des grains (TirtiZatie.tau blancs, transparents, contenant beaucoup de petites paillettes noirâtres opaques. Ces grains ont un
aspect légèrement vitreux; en examinant leur forme, on voit qu'ils ont en général des cassures rectilignes nettes, des angles vifs; outre ces in-