Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)
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DÉPÔTS MÉTALLIFÈRES
DE LA SUÈDE ET DE LA NORVÉGE.
sur l'ensemble des dépôts métallifères de la Scandinave, qui sont depuis longtemps célèbres par leur abondance, leur richesse et par les raretés minéralogiques qu'ils ont produites. Comme des généralités n'auraient pu suffire pour donner une dû citer quelidée précise de ces gites. variés , ques exemples, ce que j'ai fait aussi succinctement que possible, et en me bornant aux faits les plus caractéristiques. Ce rapprochement làit ressortir différents faits généraux qui reposent sur l'examen de quelques centaines d'exemples. Il en résulte en outre quelques considérations théoriques sur ce sujet encore obscur, qui ne seront petit-être pas inutiles dans une histoire générale des dépôts mé-
très-restreinte dans les plaines et les régions basses
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de là Suède, constitue une partie de la chaîne alpine, au nord de la province de Herjedal , et elle occupe aussi une portion du Jemtland. La direction plus habituelle de ces roches schisteuses va de nord-nord-est à sud-sud-ouest, ou de - nord-est à sud-ouest; mais il y a de nombreuses variations. Leur inclinaison est encore plus inconstante; cependant M. Hisinger a fait la remarque intéressante qu'en Suède les feuillets sont plus-voisins de l'horizontalité dans les régions culminantes du pays , que dans les contrées de collines et -de plaines où l'inclinaison se rapproche de la 'verticale.
Des veines de nature granitique, de forme trèsirrégulière , traversent fréquemment le gneiss, dont .elles coupent nettement les feuillets en empatant des fragments tout à kfit anguleux de cette roche (fig. i, P1.117). Quelquefois cependant, et à quelques mètres d'une séparation- parfaitement tranchée, on voit les deux roches. passer de rune à
talli fères.
En coordonnant ici quelques-uns des résultats de mon voyage, j'éprouve le besoin de témoigner publiquement ma gratitude à tous ceux qui ont bien voulu m'aider de leurs renseignements ou de leur appui, particulièrement à M. le comte de Loewenhielm , M. le ministre de l'intérieur rens , et surtout à M. Berzélius. Nous passerons successivement en revue les mines de fer, de cuivre, de cobalt , de plomb, d'argent et d'or ; mais avant de parler des mines, il convient d'abord de jeter un coup d'oeil sur la constitution du sol scandinave.
l'autre par l'intermédiaire d'un granite à grains fins. Ces petits filons ne se prolongent jamais sur une grande étendue dans la contrée de Stockholm , où ils sont fort nombreux , il est rare qu'on puisse les suivre sur plus de 5o mètres de longueur.
APERÇU SUR LA GÉOLOGIE DE LA SCANDINAVIE ET SUR LES PRINCIPAUX DISTRICTS DE MINES.
Le gneiss et les roches schisteuses cristallines Du gneiss et des constituent eles asutd,:t s, ursoe-s qui l'accompagnent habituellement ,
la plus grande partie de la Suède et de la Nor, vége , et s'étendent rnèrne- sur une partie de la Finlande. Le micaschiste qui n'a qu'une étendue
veinesgraniti-
.
L'oligoclase qui, il y a peu de temps encore, avant que sa présence fût signalée dans divers granites par M. Gustave Rose, passait pour un minéral rare , est très-abondamment répandu dans une partie des roches primitives de la Suède. Aux environs de Stockholm, il entre comme élément constituant dans beaucoup des veines grani-
tiques dont je viens de parleret dans le gneiss
Abondance de roligocia.