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Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)

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DÉPÔTS mÉrrAid.iPinËs

Cite de vena. .

la même variété que celui de Gastein. A peu de distance au sud du gîte, et dans le prolongement de sa direction, près Tingelstad, le gneiss renferme une masse de serpentine analogue, mais moins étendue. Le gîte de Vena , près d'Askersund en Néricie , actuellement le plus important de la Suède, paraît être fort analogue à celui. de Skutterud ; il consiste en un micaschiste extrêmement chargé de mica

d'un noir verdâtre, au milieu duquel se trouve disséminé le cobalt gris avec la pyrite de cuivre. Comme à Skutternd , le micaschiste passe au

Cite de 'Tuna. berg.

gneiss ordinaire à peu de distance de l'amas. La contrée de Tunaberg, (i) renferme, dans l'intérieur d'une circonférence de 3 kilomètres, plusieurs amas de minerai de cuivre , de fer, de cobalt et de galène; ces gîtes sont encaissés dans du micaschiste ou dans le calcaire grenu et manganésifère qui est subordonné à cette roche. C'est dans une de ces masses de calcaire qu'est exploité le minerai de cobalt. Il y accompagne la pyrite de cuivre, qui y forme le but principal de l'exploitation. D'après une observation qui m'a été communiquée par M. Swanberg, certains cris-

taux sont du cobalt gris d'une pureté presque parfaite, ils ne renferment qu'une quantité de fer à peine sensible et de faibles parties de nickel ce sont ces cristaux qui sont engagés dans la pyrite de cuivre. Ceux, au contraire, qui sont dis-

séminés dans le calcaire, ou tout près de cette roche , ont aussi tout à fait l'aspect du cobalt gris; mais ils contiennent un noyau de cobalt arsenical., . On a en outre trouvé à Tunaber,b le cuivre sul(1) Bôbert. Karsten arehiv. Tome IV.

DE LA SUÈDE ET DE LA NOHVEGE

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furé , le cuivre panaché , la blende , la galène, le

bismuth natif, les carbonates de cuivre, l'arséniate de cobalt, le feldspath, l'amphibole grammiatite la serpentine et le graphite. Il existe aussi à Iiiikansboda', dans la paroisse Gite de liaian,

de Ramsberg en Westmanie, un gîte cobaltifère qui a la plus grande analogie avec celui de Tunaberg. Le minerai de cobalt, mélar,gé à une quantité prédominante de cuivre pyriteux , se trouve aussi dans un amas calcaire subordonné au gneiss. Le cobalt gris est accompagné de fer arsenical qui renferme ordinairement i à i 1/2 pour ioo de cobalt, de pyrite de fer ordinaire et surtout de pyrite magnétique, qui est fort abondante dans toutes les mines. Les cristaux de cobalt qui sont disséminés dans cette dernière substance sont ordinairement de forme cubique, et se composent du cobalt gris le plus pur. Tout près de la mine de cuivre et de cobalt sont des amas de fer oxydulé. On à encore exploité pendant quelques années,

boda.

Cite de Glad-

à Gladhammar en Smolande, du cobalt dans d'an- """n"re"5")°lande. .ciennes mines de cuivre. Ainsi que dans beaucoup d'autres localités , le gneiss passe , près du gîte, à

un schiste très-riche en mica. Outre le cobalt

gris , l'amas renfermait le fer oxydulé , au milieu

duquel le minerai de cobalt était très-fréquemment disséminé, du cuivre pyriteux, du cuivre panaché, de la galène, du molybdène sulfuré et de la serpentine noble. Ainsi qu'on vient de le voir, des transitions par- C.,"IIP.,iti°11

faites relient les amas cobaltifères à ceux qui sont gites exploités pour cuivre ou pour fer ; les mêmes ca-

ractères géognostiques se reproduisent dans les uns et les autres. Ceux de cobalt ne diffèrent,

c°1'11-