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Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)

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imite, orthitite, émeraude , zircon, serpentine, pikrophylle , saponite , apophyllite , stilbite, laumonite , chabasie , analcime , zéolite farineuse, >graphite , anthracite et bitume (1). Ces minéraux , qui forment un total de plus de

8o espèces, renferment au moins 42 (2) corps simples sur les 57 qui sont connus : ce sont le silicium , le bore, le carbone, l'hydrogène, le fluor, le chlore, l'oxygène, le soufre , le sélénium, le tellure, le phosphore , l'arsenic , l'antimoine ,l'étain , le zinc, le cadmium? le bismuth, le mercure? l'argent, le plomb, le potassium, le sodium,

le lithium, le baryum, le calcium, le magné-

sium , l'yttrium, l'aluminium , le zirconium, le cérium, le lanthane, le didyme, le manganèse, le fer, le nickel, le cobalt, le cuivre, l'or, le vanadium, le molybdène, le tungstène et l'urane. Nulle part ailleurs, hors des gîtes qui appartiennent à la catégorie de ceux qui nous occupent, même dans les groupes de filons les plus riches en

minéraux variés , tels que ceux des environs de Pzibram en Bohême, ou de Beresowsk en Sibérie, on n'a trouvé une réunion d'éléments et de combinaisons si variés. Rareté con,Pa-

Parmi les corps qui manquent, on peut citer

rative du spath l'iode, le brôme ; la pyrosmalite, le seul minéral fluor et de

la bautuiratée. renfermant le chlore, n'a été trouvée qu'en très-

faible quantité et 'dans une seule mine à Nordmark. Enfin, le quatrième membre de ce groupe,

(I) L'anthracite et le graphite, dans tous les gîtes où ils ont été rencontrés, sont accompagnés de bitume ; ce qui doit faire penser que ces trois substances sont d'origine or ganique.

DE LA SUÈDE ET DE LA NORVÈGE.

DÉPÔTS MÉTALLIFÈRES

(2) En y comprenant le didyme, métal associé au cérium et au lanthane , et découvert par M. Mosander.

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le fluor, très-fréquent à l'état de spath fluor, dans un grand nombre de gîtes plus récents, se trouve rarement, en Suède ,. à cet état de combinaison. La rareté , au Milieu de toutes ces richesses minérales de la baryte sulfatée, qui est si abondante dans beaucoup de dépôts métallifères postérieurs, est encore plus remarquable; cette substance n'a effectivement été trouvée dans les gîtes subordonnés au gneiss de la Scandinavie que dans cinq ou six localités, et encore en petite quantité. Il est à remarquer d'un autre côté que le spath fluor et la baryte sulfatée, ou l'un de ces deux minéraux au moins, Se trouvent plus abondamment dès que l'on passe à des dépôts métallifères moins anciens, tels que ceux de Cimbrishamn , de la contrée de Christiania, de. Sabla et de Kongsberg. Très-rarement il existe une démarcation nette Leur relation entre l'amas de minerai et la roche encaissante. Lesencaissante. "" la roche transitions qui lient I un à l'autre sont de nature variées; celles qui ont été signalées plus haut pour les amas des environs d'Arendal ne sont pas les seules que l'on observe : au Solberg , près Nues, le gneiss passe graduellement à une roche granitoïde à grands cristaux qui forme l'enveloppe du fer oxydulé ; souvent aussi le gneiss se transforme insensiblement en micaschiste , surtout près des amas où le quartz prédomine. Enfin, dans d'autres localités , le minerai , au lieu d'être à peu ,

près isolé de la roche voisine sous forme de grandes

amandes, y est intimement mélangé; le gîte Consiste alors en un gneiss ou en un micaschiste imprégné de minéraux métalliques : telles sont, en Norvége, les mines de fer de Hassel , celles de cobalt de Skutterud , ou enfin, les célèbres /t'INbandes de Kongsberg. Dans un assez grand nombre -de lieux , les divers gîtes sont renfermés dans