Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)
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l_I 7 G,
DE LA SUÈDE ET DE LA NORVÉGE
DÉPÔTS MÉTALLIFÈRES
les amas de calcaire si fréquents dans le gneiss de la Scandinavie , comme à Ungsbanhytta , TunaLeur cristallisation est con- berg Hokansboda, etc., et alors ils sont riches en eteerirdruaingeneisdse. silicates à base de chaux. Ainsi , par leur disposition
parallèle à la schistosité du gneiss et leur passage habituel à cette roche, ces gîtes diffèrent des filons proprement dits. On reconnaît qu'ils ont cristallisé en même temps que le gneiss , et on pourrait les distinguer des amas intercalés par le titre d'amas concordants. Les mêmes amas présentent des traces éviCes gîtes ont dentes d'une fusion primitive. Ainsi l'oxyde de été à l'état fusion. fer et les sulfures métalliques sont souvent mélangés avec des silicates anhydres et diverses zéolites qui se rencontrent habituellement dans les roches plutoniques. L'existence de nombreuses veines granitiques qui prennent naissance dans
certains amas et se ramifient dans le gneiss
voisin, le montre encore plus clairement; nous avons d'ailleurs fait remarquer qu'a Utb , les
silicates de la masse granitique sont groupés conformément lité.
Parties bréchiformes,
à
leur
différence de
fusibi-
On rencontre aussi dans quelques-uns de ces
gîtes des parties bréchiformes intéressantes , surtout dans les paroisses de Norberg et de Grang-
jaerde et au Dalkarlsberg , paroisse de Nora en Dalécarlie. De nombreux fragments bien anguleux de minerai, comme ceux qui résulteraient de son coneassement , sont réempâtés dans du quartz,
et dans de la chaux carbonatée pure ou man-
ganésifère, de telle sorte qu'ils servent à démontrer que ces dernières gangues ont été à l'état pâteux ou fluide après la consolidation du fer oxydulé. Ces
dulé des croûtes superficielles où il entre aussi de
l'épidote. Tous ces faits, importants à constater d'une manière positive, n'ont cependant rien de surprenant, puisque la roche encaissante ellemême paraît avoir cristallisé à une température élevée. C'est peut être à une fusion simultan-ée de ,T,AL;adueselePrreini.
toutes ces substances qu'il faut attribuer l'impu- Pureté reté, et par suite les couleurs sombres et l'absence
de transparence de beaucoup de minéraux du. Nord, dont la physionomie particulière a été déjà remarquée par M. Hausmann. Ces minéraux sont assez rarement en cristaux, et alors ils ne présentent ordinairement que des formes peu compliquées , à part l'apophyllite d'Utei et de Nordmark et la datolite ; ce qui rentre dans la remarque , que les cristaux méfaite ,par M1 Beudnirt langés mécaniquement d.e matières plus ou moins fines ont des formes plus simples que ceux qui sont plus purs. D'autres contrées renferment des gîtes encla- fèrGesa"anai, vés dans, le gneiss, dont les catactères -sont très-dans crautres analogues à ceux des amas de la Scandinavie, ..à part contrées.
la présence de quelques minéraux renfermant le cérium ,le lanthane, le didyme,Pyttria la glucine, et la zircone, qui n'ont encore été signalés que dans les mines de la Suède. La Finlande, quoique offrant de grandes res:iemblances avec la Suède, n'en renferme qu'lin assez petit nombre, qui sont principalement Situés près d'Helsingfors, d'Abo , et à OkajâTfvi., -Mais ils sontparticulièrement nomhaute Silésie, en Saxe, dans le breux 'dan*
Banat, 'en dilfére'ritès .parties dés Alpes et dans quelques provinces des Etats-Unis. Nous en. dirons
mêmes substances, tantôt à l'état compacte ou à l'état cristallin, forment à la surface du fer oxy-
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(1) Traité de minéralogie, tome I , page 190.