Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)

Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)

Page : Image 148

Révision de 8 déc. 2014 13:26:30, edited by Anonymes

296

CONSTRUCTION DES HAUTSFOURNEAUX

Les marâtres qui se trouvent dans une même assise sont reliées les unes aux autres par des barres de fer carré de O,03 de côté, de manière à former des carrés semblables à celui représenté par des lignes ponctuées, fig. 5. fig. 1, 8, 9, 5 et 12. B. Anneau en fonte de 0"-",07 d'épaisseur et 0111,40 de largeur destiné à supporter la chemise ultérieure de la cuve, c'est-à-dire la

partie du revêtement intérieur réfractaire qui se trouve au-dessus des étalages, de sotte que cette partie peut être posée avant le creuset, l'ouvrage et les étalages. Après .une mise hors on peut renouveler ces parties inférieures sans toucher à la supérieure; Cet anneau doit être distant de -18',25 au moins du vide intérieur dû haut-fourneau, C'est à-dire du Lets, autrement il pourrait être altéré par la chaleur dans les parties enveloppées de maçonnerie. Il est divisé en quatre secteurs réunis par des boulons avec clavettes au moyen de plaques additionnelles placées en dessous. Ce mode d'assemblage

est représenté en plan, fig. 5; etén, élévation,

fig. 12. Il est bon de laisser un peu de jeu dans cet assemblage et un espace libre entre l'anneau luimême et la maçonnerie qui l'enveloppe, afin de ne pas contrarier les effets de la dilatation. Pl. VIII et X, fig. 8 et 6. S. Chemise ou revêteMent ré-

fractaire extérieur de la cuve.

Elle est formée de briques réfractaires de qualité Inciyenne, meulées et taillées en forme de Voussoirs

appropriés aux divers diamètres de la cuve. Ces briques ont 0m,30 de longueur, 0111,21 de largeur au milieu, et 0'",105 d'épaisseur. L'assise inférieure repose sur une banquette circulaire ménagée dans la maçonnerie ordinaire du double mtiraillement. Cette chemise est séparée de la Maçonnerie ordinaire par un espace annulaire de 0'.',06 d'épaisseur rempli de briques ordinaires concassées. Elle est séparée de la chemise réfractaire intérieure par

un espace semblable mais rempli de briques ou de pierres réfractaires concassées.

T. Chemise réfractaire intérieure de là cuve. Les briques qui la composent doivent être de

AL COKE.

297 premier choix , moulées et taillées en forme de voussoirs. Elles ont 0m,21 de largeur au milieu et 0,11 d'épaisseur. Celles qui constituent les as-

sises inférieures jusqu'au niveau de la partie supérieure des étalages ont 0"', 40 de longueur seulement. Celles qui sont au-dessus ont une plus grande longueur, de manière à former Une saillie lorsque les étalages ne sont pas encore construits. Cette longueur diminue ensuite d'assise en assise jusqu'à

ce qu'elle soit réduite à 0'1,40 , ce qui arrive au niveau supérieur de la partie cylindrique du ventre. Elle est la même pour toutes les assises qui se

trouvent au-dessus. Cette chemise réfractaire intérieure repose sur le gros .anneau en fonte R. Elle est séparée de la précédente S par un espace annulaire de O,06 d'épaisseur rempli de briques ou pierres réfractaires concassées (1).

Pl. VIII, fig. 8. U. Plaque de fonte carrée de 1'1,00 dé côté et 01',06 d'épaisseur destinée à empêcher l'écrasement des voûtes des conduits d'asSéchement de la fondation près de leur intersection commune. Pl. VIII et IX, fig. Set 3. V. Conduits de dessiccation de la maçonnerie qui se trouve au-dessous des pierres de fond du creuset.

Ces conduits ont une largeur de 01-',05 'et une

hauteur de 011,06 environ, c'est-à-dire égale à l'é(1) On a construit en Belgique quelques hauts-fourneaux dans lesquels le revêtement de la cuve était différent. Il se composait d'une seule chemise réfractaire enveloppée de sable arecux réfractaire sur une épaisseur de , et maintenue par une autre chemise composée de briques ordinaires. Celle-ci était consolidée au moyen de barres de fer plat appliquées sur sa face extérieure et maintenues par des cercles de noème nature, mais disposées horizontalement. Entre cette enveloppe de la cuve et le dbuble muraillement se trouvait un vide annulaire, habituellement recouvert, à sa partie supérieure, par des plaques de fonte, mais dans lequel on pouvait, au besoin.. pénétrer après l'avoir tenu découvert pendant quelque temps. En adoptant ce mode de construction,

on avait espéré pouvoir, le cas échéant, faire à la partie supérieure de la cuve quelques réparations sans mettre hors. L'expé-

rience amontré qu'une cuve ainsi construite est toujours beaucoup moins solide que celles soutenues immédiatement par le double muraillement.