Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)
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320 CONSTRUCTION DES HAUTS-FOURNEAUX sont raccordés par une courbe avec le ventre de la
cuve : on évite avec le plus grand soin les angles qui pourraient donner lieu à des attachements. Lorsque les étalages sont terminés , on pose les anneaux en fonte u et e, ainsi que les six chambranles t , qui constituent la charpente de la cheminée du gueulard. On remplit avec des briques taillées en forme de voussoirs les trois espaces qui restent
libres entre les trois portes, et enfin on établit la partie supérieure de cette cheminée, qui est également composée de briques réfractaires (1). Après avoir achevé la cheminée du gueulard, on pose les neuf grosses briques c, qui constituent la
AU COKE.
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Pour sécher le double muraillement, on établit dans chacune des deux embrasures de tuyères latérales une grille présentant une surface de o,4o mètre carré et recouverte d'une voûte. La flamme de ce foyer, alimenté avec de la houille, est partagée entre deux rampants qui la conduisent aux deux galeries I débouchant dans l'embrasure. De là elle se rend dans les conduits principaux de dessiccation H, d'où elle se subdivise entre les divers conduits secondaires K. L'air chaud tend toujours à sortir par les ouvreaux les plus élevés, en entraînant de l'air froid qui est aspiré par les autres; aussi pour régulariser le séchage convient-il de
tympe et la plaque de fonte coudée d, qui la protége contre l'action des ringards. Ensuite on procède au séchage de la maçonnerie, et enfin à la mise à feu. La dame en pierre, la plaque de fonte qui la protége , et la plaque gentilhomme ne sont placées qu'au moment où l'on veut donner le vent.
fermer, dans le commencement de l'opération,
Séchaboe et mise ilfeu. Le séchage se divise en deux opérations distinc-
gueulard. Le courant d'air, en traversant le foyer, entraîne
tes, le séchage du double muraillement et celui de la maçonnerie réfractaire. (1) Pour donner plus de solidité à cette partie supérieure de la cheminée, on pourrait placer en dessus un anneau en
fonte, que l'on relierait au moyen de tirants en fer avec celui qui forme les linteaux des portes. Ces tirants, disposés
verticalement, seraient terminés par des vis et serrés au moyen d'écrous.
C'est surtout lorsqu'on emploie des waggons que l'on élève pour en verser directement le chargement dans un gueulard, c'est surtout alors, dis-je, qu'il importe de donner à la cheminée une grande solidité et même un certain poids po ur qu'elle puisse résister aux fortes secousses qu'elle
reçoit inévitablement.
les ouvreaux les moins élevés pour ne les déboucher que plus tard, lorsque la vapeur d'eau , cessant de se dégager par les plus élevés, on ferme ceux-ci successivement en commençant par ceux qui sont les plus rapprochés de la plate-forme du
des cendres qui s'accumulent à la partie inférieure du conduit H; il convient de disposer l'ap-
pareil de manière à pouvoir les retirer à volonté. A Maubeuge , le séchage de la maçonnerie ordinaire n'a été commencé qu'une année après l'achèvement de cette maçonnerie, mais avant que le revêtement réfractaire fût terminé. L'opération exécutée, comme il a été dit ci-dessus, a duré deux mois. La consommation a été d'environ 20.000 kilog. de houille. Pour sécher le revêtement réfractaire , on établit dans l'embrasure de coulée une grille présentant une surface de o,6o mètre carré et recouverte par une voûte semblable à celles exécutées