Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)
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333 À iibtistÉ sod. Anciennement, pour charger le fourneau ,
SUR LE FOUR A RÉVERBÈRE
deuxième compartiment, nu fourneau de grillage (Pl. XI, fig. I, 2 3), une caisse A en fonte,
de im,25 de longueur, i mètre de largeur et ce,5o de hauteur, pouvant contenir un peu plus de la
versait le schlich sur le sol de la fonderie , .et les fondeurs, à l'aide de pelles courbées, le puisaient et le jetaient sur la sole par les trois ouvreaux du
charge ordinaire, qui est de I.260 kil. schlich humide. Le fond de cette caisse a la forme d'une
trémie, soit d'une pyramide tronquée, dont la .petite base ouverte a 20 centimètres de côté; elle est fermée par 'une soupape à tiroir P (fig. 7 ), qui s'ouvre à volonté. Au-dessous de la caisse, la voûte du fourneau est percée ; on y a placé un cadre en fonte b(fil,f. 3 et 4 ) , dans lequel s'ajuste
un tampon à pyramide tronquée L (fig. 4) de la même matière, qui ferme exactement cette ouverture. Ce tampon est articulé à l'extrémité d'un levier, dont le point d'appui est posé sur un petit chariot a mobile à l'aide de quatre roulettes que l'on fait mouvoir à volonté. Lorsque l'on veut établir la communication entre l'étuve et le fourneau, on soulève le tampon, on le retire en arrière, on fait glisser la soupape à tiroir qui porte un appendice, de manière qu'elle forme la quatrième paroi du canal de communication entre l'étuve et le fourneau. A15 centimètres de distance de la surface extérieure des parois verticales de la caisse en fonte,
on a élevé un petit mur en briques, qui forme ainsi un canal autour de l'étuve, et dans lequel on introduit une partie de la flamme du premier compartiment au moyen d'une ouverture pratiquée dans la paroi verticale du rampant. Cette flamme , après avoir circulé autour de l'étuve rentre dans la cheminée ,du deuxième compartiment par une ouverture analogue à la première et semblablement placée."
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fourneau. Cette manoeuvre faisait perdre une demi-heure et fatiguait beaucoup les ouvriers; le grillage était retardé, et malgré les soins que, l'on prenait on perdait nécessairement du schlich. Actuellerrrent, lorsque la fonte est terminée dans le fourneau de fusion, que l'on a retiré les crasses par le premier ouvreau du côté de la chauffe et lingoté le plomb , on fait passer la charge grillée du deuxième compartiment dans le premier . on se sert avec avantage del'ouvreau placé dans le trumeau intermédiaire entre les deux fourneaux, qui n'est ouvert que pour cette opération, laquelle dure trois quarts d'heure. La sole du denxième compartiment étant nettoyée sans perdre de temps et sans laisser refroidir le fourneau , on établit la communication entre l'étuve et le fourneau de la manière expliquée : le sclilich sec et, chaud tombe sur la soie; on l'étend
avec des ringards ou des spadellesz et en moins de
cinq minutes le fourneau est chargé; quelques
bûches de bois sont jetées sur le schlich , le grillage commence immédiatement, et la fonte est en activité clans le premier compartiment. On s'occupe alors de remplir la caisse en fonte. Par un escalier mobile à l'aide d'une charnière que l'on élève à la hauteur de la partie supérieure du fourneau pour ne pas gêner la circulation autour du fourneau, et qui conduit sur un palier en fonte au niveau de la partie supérieure du fourneau, deux ouvriers portent le schlich dans des barelles qui contiennent lo5 kil. Douze voyages