Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)
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DES.. MINERAIS DE PLOI1
SUR LA PRÉPARATION MÉCANIQUE
minerais a"uxquels ils ne puissent être utilement appliqués. Ainsi, à moins que l'on ait uniquement à traiter des minerais disséminés en parties trèsfines dans leurs gangues, il doit y avoir généralement avantage -à établir un triage très-soigné, de bonnes machines de classement, des cribles mécaniques et un procédé de triturations successives conduit aux Mêmes conséquences, ne remontent qu'aux années 1824 et 1825; ils ont prouvé que le bocardage à l'eau
pratiqué jusqu'alors faisait perdre de 32 à 60 p. 0/0 de
l'argent contenu dans les matières soumises au bocardage; que la plus grande partie de cette perte avait lieu dans le lavage des dépôts les plus fins du labyrinthe; 'et que le surplus ( 7 à 20 p. 010) était entraîné par les eaux perdues du labyrinthe des bocards (Annuaire de Freiberg , 1829). Depuis cette époque l'on est parvenu à réduire d'une manière notable les pertes de là préparation mécanique, au moyen de diverses modifications dont voici, en résumé, les plus importantes : 1° une partie du minerai qui était livrée au bocardage à l'eau ,a été soustraite à cette opération par un triage plus soigné , soit pour rentrer dans la classe du minerai à fondre, soit pour être grossièrement bocardé à sec et enrichi par le criblage. 29 L'on a bocardé séparément les inerais dont les gangues sont de duretés différentes. 30 En élevant la sole des bocards à eau , et en établissant un écoulement plus facile, généralement sur les deux grands côtés de l'auge à la fois, l'on a produit beaucoup plus de gros sable ( hiluptel ) et moins de farine ( todt-gepocht); il en est résulté, en même temps, une économie de près d'un tiers sur le temps nécessaire pour bocarder une quautité donnée de minerai. 49. Au moyen d'une meilleure disposition des labyrinthes, composés de canaux de plus eu plus larges et suivis de bourbiers trèsétendus, les dépôts se sont mieux classés suivant là gros seur des 'grains, et -l'on a recueilli des schlainms assez riches qui étaient précédemment entraînés par - /es eaux.
"5° Les tables à secousses ( dans les conditions actuelles de ces appareils) ont été reconnues moins Avantageuses pour les'schlamms fins ( sumpfshlâmme) que les grandes tables
dormantes de 20 pieds de longueur, et celles-ci ont éft
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qui permette d'enrichir encore par le criblage une
partie du minerai pulvérisé, et qui produise le
moins possible de schlamms fins. Les conditions locales , le.prix élevé dela main-d'oeuvre, semblent
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généralement adoptées pour la concentration des dernières classes de schlamms. la Comme un exemple de. l'état 'actuel de la préparation Exemple de,né_ du Journal de voyage de Préparation mécanique en Saxe, j'extrais eanique en Saxe M. de Mariguac (1840) l'exposé de la série des opérations que l'on pratique pour le minerai de Alte Mord Galbe, près de Freiberg. Ce minerai se compose de galène et de
blende qui forment la partie principale du filon, et qui sont accompagnés de fahlerz de pyrite cuivreuse, de pyrite de fer, de pyrite arsénicale , d'un peu de quartz et de braunspath et de beaucoup d'argile et de gneiss décomposé.
Dans la mine même l'Un sépare autant que possible,
pour les traiter à part, les fahlerz des autres minerais. Pour ceux-ci, l'on extrait séparément
(1) le gros ( gânge ) ; le menu (grubenklein ). (1), cassé sur les haldes, est divisé en -
mine à trier (scheide-erz); mine à bocard ( poch-gânge ). - Dans ce triage et dans les suivants l'on sépare aussi avec beaucoup de soin la pyrite arsénicale. (3) va à l'atelier du scheidage, où l'on forme quatre classes
A massif ( derbes-erz ); mine à cribler ( setz-gânge ); mine à bocard; débris du scheidage ( scheine-mehl ). Pour chacune des classes A , (5) , (6) l'on distingue trois sortes : galène, fahlerz, pyrite cuivreuse. Chaque sorte est traitée séparément dans les opérations ultérieures. (2) passe au débourbage ( ablântern ) sur une grille mobile dont les trous ont 3 lignes de côté ; l'on obtient (8) minerai débourbé; graupens et gros sable; sable fin et schlamm.