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SUR LA PRÉPARATION MECANIQUE

tion des produits des mines métalliques. Toutes ces circonstances doivent êtres prises en grande considération et elles conduiront généralement à apporter beaucoup plus de soins qu'on n'a coutume de le faire aux opérations du triage, du classement et des triturations successives; condition es-

sentielle pour le succès du travail si avantageux des cribles mécaniques.

369 vénient disparaît , si l'on a recours à des cylindres à surface cannelée ou ondulée ; mais il existe un autre danger. La pression qui maintient. ces deux cylindres à la distance voulue , et qui est produite pari' action d'un contre-poids ou par l'élasticité d'un DES MINERAIS DE PLOMB DU HARTZ.

ressort, doit être d'autant plus forte que les matières sont plus difficiles à broyer, sans quoi,

et toujours à surfaces unies, ils ne mordraient

celles-ci passeraient librement entre les cylindres, en les écartant l'un de l'autre, et l'effet produit serait nul. D'un autre côté, en augmentant la pression, l'on augmente anssi les chances de rupture ,de l'appareil 'et de toutes les pièces servant à la transmission du mouvement. Avec les cylindres actuels , il n'est pas certain que les limites, entre lesquelles la pression devrait être fixée pour des minerais à gangues .dures et tenaces, ne s'entrecroisent pas, ou que du moins la pression ne doive pas resterassez modérée pour qu'il faille repasser un grand nombre de fois les mêmes matières entre les cylindres, ce qui changerait entièrement l'économie du procédé.. Les_exemples de cylindres broyeurs, qui sont à notre connaissance, sont plus propres à fortifier ces doutes qu'à les résoudre. En Angleterre, où le procédé du broyage a pris naissance, et où il est extrêmement répandu les bocards sont encore préférés aux cylindres broyeurs pour les minerais d'une trituration difficile.L'on en trouve des exemples dans la préparation mécanique des minerais de cuivre du Cornwall et du Devonshire, et des ruinerais de plomb du Cumberland (*), et clans celles des minerais de

pas et tourneraient sous les matières à broyer, sans que celles-ci s'engageassent entre eux. Cet incon-

C) Mémoires de MM. Dufrénoy et Elie de Beaumont ;

L'opération du criblage, au moyen de cribles fixes à pompe foulante, semble être aussi parvenue à prendre rang parmi les procédés les plus utiles et le plus généralement applicables de la préparation mécanique. En principe , l'avantage qu'on peut .en attendre n'est pas douteux , et, d'après les communications les plus récentes , les difficultés pratiques qu'en présente l'application, seraient entièrement surmontées au Ha rtz, au point que ce moyen s'appliquerait à l'enrichissement de

matières fines pour lesquelles le criblage ordinaire était imparfait. La question n'est peut-être pas aussi avancée en

ce qui concerne l'emploi général des cylindres broyeurs. Les bons effets que l'on en obtient au Hartz peuvent, en effet, tenir principalement à ce que les gangues dominantes sont tendres (chaux carbonatée, fer carbonaté, blende, schiste argi-

leux, baryte sulfatée, etc.). Il est très-probable qu'avec les gangues dures et tenaces qui accompagnent si souvent les minerais métalliques, les ap-

pareils du Hartz éprouveraient une destruction 'trop rapide, sans rendre les mêmes services. Si les cylindres étaient eux-mêmes beaucoup pl us durs,