Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)
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sun LA PRÉPARATION MÉCANIQUE
PREMIÈRE PARTIE. PRÉPARATION MÉCANIQUE DE LA CALAMINE.
Pour se rendre bien compte des difficultés qu'il Gisement la "lami", faut vaincre dans le lavage de la calamine, il est nécessaire de dire quelques mots sur sa position géologique. M. Gallon, dans un mémoire publié dans les Annales des mines (3° série, tome XVII).,
s'est déjà occupé de cet objet ; pour éviter toute répétition , je m'abstiendrai de reproduire aucune partie de ce travail que je suppose connu ; je m'étendrai surtout avec détail sur la construction de
la laverie et sur les 'résultats obtenus par le
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même à quelques centimètres; généralement le minerai forme des bandes de orn,o3 à 0m, i5, intercalées dans une argile jaunâtre ou grise qui contient elle-même des rognons de calamine : dans
quelques endroits l'exploitation peut avoir lieu à ciel ouvert, mais le plus ordinairement il faut traverser i i à 5"' pour atteindre le gîte, et du reste il ne se trouve jamais à plus de 23 ou de 28m de la surface. La calamine rouge occupe peu d'étendue et ne cala.inerouge
présente presque jamais les caractères d'une cou-
che, niais elle se trouve en amas puissants, à la limite d'une dolomie qui, ordinairement, repose elle-même sur le muschelkalk; la calamine est en-
nouveau procédé depuis le voyage de M. Gallon
gagée très-irrégulièrement dans la dolomie par
dans la Silésie.
laquelle elle est quelquefois complétement recouverte, mais le plus souvent le toit est formé d'argile: la puissance du gîte peut être de I I et même de 15m, mais elle est très-variable, souvent elle a 5 et 9m; cependant quand le toit est formé par de la dolomie elle a au plus 4(. Lorsque la calamine rouge est en contact -avec la calamine blanche, elle lui est toujours superpo-
Des observations géologiques récentes faites principalement par M. de Cornall ont appris que
la calamine blanche et la calamine rouge ont chacune un 'mode de gisement particulier. Calamine blanche.
DE LA CALAMINE ET DE LA GALÈNE.
La calamine blanche se présente comme une couche ; son épaisseur varie peu et son inclinaison est très-faible ; le plus ordinairement son toit est
une argile plastique ; quant à son mur, il est formé par le muschelkalk , toutefois il n'y a pas de séparation tranchée entre la calamine et le muschelkalk ; ce dernier est d'abord très-argileux et carié comme s'il avait été corrodé par un liquide; il
contient même des amas irréguliers de calamine et une argile zincifère; mais quand en s'enfonçant on est arrivé à un muschelkalk compacte et à cassure conchoïde, on ne trouve plus de calamine. L'épaisseur du gîte de calamine blanche peut aller jusqu'à 3"3,3o, mais le plus ordinairement elle n'est que de ow,6o à 1m,25, et elle se réduit
sée, et elle peut même la recouvrir, mais on remarque qu'alors elle est moins riche; même dans ce dernier cas la calamine blanche ne s'étend jamais au-dessous de la dolomie : du reste elle n'est presque jamais en contact avec elle, et les points où elle a le-plus de puissance sont toujours éloignés de la dolomie et de la calamine rouge. C'est principalement la calamine rouge qui est employée pour la fabrication du zinc, et elle représente les -"i; ou même les-1-, de la quantité totale de calamine exploitée dans la haute Silésie.
Occupons-nous maintenant de la préparation
Mine de scharley