Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)
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DE LA CALAMINE ET DE LA GALÈNE.
SUR LA PRÉPARATION MÉCANIQUE
mécanique de la calamine à la mine de Scharley ; et d'abord comme elle se fait au moyen d'une série d'appareils assez compliqués, il est nécessaire de
les étudier. Le bâtiment dans lequel s'exécute la préparad" aPP"reils. tion mécanique se trouve à une petite distance de fig. , PL XII. Description
la mine, à laquelle il se relie du reste par un
chemin de .fer ; il a été construit dans un endroit
où on pouvait disposer d'une ante de 5m,65, fournissant 3n1,7o à 3,85 d'eau par minute; le dessin,fig. j, Pl. X.11, en représente le plan général. Roue motrice.
La roue motrice est une roue à augets aa,
ayant 5m,o9.de diamètre et faisant 12 tours par minute; il lui faut pour mettre en mouvement tout le système des appareils un peu phis. de 3mc d'eau par minute, ce qui représente une force de 2 ;. à 3 chevaux-vapeurs, en supposant que la roue rende seulement ome75 d'effet utile.
Cette roue fait aller quatre sortes d'appareils, sa voir : des trommels, une roue de séparation, un riater et des tamis à secousse. La quantité d'eau nécessaire pour le service de ces diverses machines est de om°,63 par minute. it; Trommel. Fig. 2 et 3, PI. XII et X\'.
Examinons d'abord quel est le mode de construction des trommels. Il est facile de voir (fic,et 2) comment l'arbre .principal bb communique -
un mouvement de rotation à leur axe au moyen d'un engrenage conique cc. Chaque trommel est à moitié plongédans l'eau ; 11 est formé d'une partie pleine et d'une partie à claire-voie ; son axe est,en fer, la partie pleine est en forte tôle, la partie à claire-voie est formée par des barreaux en fer de orn,o 1 2 d'épaisseur, espacée de om,006 depuis d jusqu'en e, et .de 0,012 depuis e jusqu'en/: dans l'intérieur il règne une couronne
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hélicoïdale qui amène le minerai jusqu'en e; de là il se rend dans le cylindre en bois eefrff"e"; comme en vertu de son poids il se tient toujours à sa partie inférieure, lorsqu'après une révolution entière du trommel l'ouverture h se présente dans la verticale, il tombe dans le deuxième cylindre à claire-voie, qui est d'un rayon plus grand que le premier, et il en sort après un tour entier par une ouverture trapézoïdale pratiquée en i à la tête du trommel. Il est facile de voir, sur la fig. 3 , P1. XII, comment ce résultat est produit au moyen de la cloison inclinée iri" qui est placée à côté de l'ouverture h, et qui ne fera sortir les morceaux de minerai que lorsqu'elle sera voisine de sa position verticale supérieure. La roue de séparation est un appareil de triage,. Roue de se à rotation qui a été inventé par M. de Camail; les Fri.:!In, premiers essais qu'il fit réuSsirent très-bien pour pi. g.cit'et xiv des minerais ayant, une certaine grosseur, mais pour le menu la séparation ne s'effectua presque pas ; ayant fait diverses expériences dans .des appareils cylindriques à rotation plus ou moins analogues à celui-ci, il n'obtint pas de meilleurs résultats; cela tenait à ce que le sablequi accompagne la dolomie se pelotonnant avec le minerai et l'eau employée pour le lavage formait une pâte qui adhérait à la circonférence de la roue, et retenait avec elle la plus grande partie du sable qui aurait dû traverser la portion à. claire-voie. M. de Carnall essaya de remédier à cet inconvénient en donnant plus d'eau à l'appareil , mais ce fut en vain; il eut alors l'heureuse idée de diriger une lame d'eau sur la circonférence de la roue et il obtint toujours les résultats les plus satisfaisants,