Annales des Mines (1843, série 4, volume 4)
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SUR LA PRÉPARATION MÉCANIQUE
DE LA CALAMINE ET DE LA GALÈNE.
il le débarrasse ainsi complétement des matières boueuses qui l'accompagnent encore , et il le rejette à mesure sur le sol de l'usine ; on donne à ce produit du lavage le nom d' ajtern; sa richesse est de 7 à io pour o/o. Quant aux schlamms qui sont entraînés par le courant, ils se rendent par le conduit ou par le petit ca-
séparation, qui sont cependant de dimension plus petite, et on ne lui fait plus subir aucune
nal y. dans des bassins de dépôt, d'où on les extrait
ques sont alors amenées à la surface par le mouve-
ordinairement une fois par an. Ils sont principalement formés d'argile zincifère ; leur richesse est de 4 à 6 p. o/o de zinc. La portion de ruinerai qui n'a pu traverser le treillage de la roue de séparation, est rejetée à chaque demi-tour de la roue , par les ouvertures p et p' ; elle tombe sur le sol de la laverie. Quand on traite de la calamine rouge, le pro-. duit qu'on obtient ainsi est pur et peut être im-
ment des tamis, tandis que la calamine gagne le
médiatement livré aux usines; mais quand
on
opère sur de la calamine blanche, ce même produit est encore mélangé de calcaire et surtout d'une argile qui a résisté aux nombreuses manipulations
auxquelles le minerai a été soumis. L'expérience a appris qu'en multipliant encore le nombre des appareils cylindriques à rotation, on ne parvenait
pas à un meilleur résultat, ou que, du moins, c'était compensé par le déchet éprouvé; c'est pour-
quoi on a eu recours au ràtter : quoique ce soit un instrument assez imparfait, son emploi permet
cependant de faire tomber sur le minerai une grande quantité d'eau, et c'est surtout ce qui est nécessaire ici. Il répartit le minerai en quatre grosseurs différentes, on donne encore le nom d' aftern à la plus
petite variété ; elle est entraînée par le canal v, dans le bassin qui reçoit les afiern de la roue de
opération.
Quant aux trois autres variétés qui sont dési-
gnées sous le nom dé setzkorn I, II, III, elles sont traitées sur les tamis à secousse; l'argile schisteuse et les portions calcaires ou doloniitifond.
On conçoit du reste que dans ce travail le frottement du minerai doit en faire tomber des parcelles dans le tonneau où joue le tamis; on donne à ce produit du lavage le nom de fiissforrath; il a une richesse de 7 à Io p. o/o. Il est inutile d'ajouter ici que quand la calamine rouge contient de la dolomie, le minerai, rejeté par les ouvertures p etp' de la roue de séparation, est traité comme on vient de l'indiquer pour la calamine blanche, c'est-à-dire d'abord sur le râtter, puis dans les tamis à secousse; niais en tout cas le travail de ces divers appareils se fait très-rapidement et avec beaucoup plus de facilité. Du reste, il est rare, surtout à Scharley, que la
calamine rouge contienne de la dolomie, car comme une grande partie de l'exploitation se fait à ciel ouvert, on peut séparer les roches qui forment le toit ou le mur, plus aisément qu'il n'est possible de le faire dans une mine. Enfin il faut observer que l'emploi du réttter se - restreint de plus en plus , car il n'est bien nécessaire que pour une petite partie de la calamine blanche, et tout l'avenir de l'exploitation du zinc dans la Silésie repose principalement sur la calamine rouge.
Tonie IF, 1843.
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